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Témoignages de visiteurs:

    Ah ces fameuses culottes courtes ! J’en portais tous les jours et pas moyen d’y échapper et ce, dès la fin de l’hiver je devais (celà était une obligation) quitter le pantalon pour la culotte courte; et y compris au printemps de mes 13 ans. On allait habillé comme ça à l’école sans discontinuer jusqu’au moins la mi-novembre. Je me souviens que j’étais tout penaud pour aller comme ça à l’école lorsque j’étais en 5ème (mais il n’y avait rien à dire car les parents étaient beaucoup plus autoritaires que maintenant). Enfin je m’y habituais très vite car c’est vrai que l’on était beaucoup plus à l’aise pour jouer dans cette tenue. Pour le tous les jours c’étaient des culottes courtes en velours cotelé, souvent très courtes c’est tout juste si on les voyaient dépasser sous mon tablier en nylon d’écolier. Pour le Dimanche, c’était la culotte courte en flanelle grise un peu plus longue (mais quand même plus courte que mi-cuisses) elle dépassait légèrement sous mon veston, le tout assorti du noeud papillon avec élastique, des socquettes blanches, et souliers vernis. Plutôt marrante comme tenue, mais on y était habitué !

Anonyme.

    Le Martinet:

Tous les garçons des années 50 l'ont bien connu, cet objet utilisé pour punir les garçons désobéissants, était tres dissuasif. Il suffisait de le voir pendu dans la cuisine, pour savoir ce qui nous attendait en cas de désobéissance; et ça ne donnait franchement pas envie d'y goûter. Il était d'autant plus dissuasif, que les mamans n'hésitaient pas à s'en servir. Sitôt que les parents commençaient à hausser le ton, c'était tout de suite l'obéissance. Tous les gamins avaient une peur bleue du martinet. Surtout avec nos culottes courtes qui nous laissaient nos cuisses toujours parfaitement dénudées, il fallait mieux tout de suite obéir. Avec nos culottes courtes, les cuisses étaient l'endroit idéal pour donner aussi bien les claques que le martinet. Et comme nos culottes courtes étaient toujours tres courtes il y avait de la place. Avec les claques, on pouvait tenter de se protèger les cuisses avec la main. Avec le martinet, pas question ! Le coup partait tres vite et t'avais pas le temps de voir venir. Le martinet provoquait une douleur très particulière: une douleur très vive sur le coup avec effet de "pincement". Pendant une dizaine de secondes ça te "pinçait" de plus en plus fort les cuisses, puis peu à peu la douleur s'estompait. T'avais très vite compris qu'il fallait mieux obéir.

05/05/2011

    Je suis né en 1955 et je suis resté en culottes courtes jusqu'à 15 ans, hiver comme été. Tergal, toile en été et velours en hiver. C'est parti de l'uniforme scout et des shorts velours, toujours très courts, 2-3 cm maxi d'entre-jambes comme c'était la mode dans les années 60. Le bermuda n'existait pas. Que ce soit aux scouts, à l'école, en famille, dans la rue sous la neige ou la pluie, j'étais toujours en culotte courte, même à -10 degrés ! (avec de longs bas jusqu'aux genoux l'hiver.) A partir de 14 ans, j'avais toujours les mêmes culottes en velours bleu venant des boutiques scoutes, rétrécies par les nombreux lavages: j'étais quasiment le seul et dans le train et le bus chaque jour, les filles se regroupaient autour de moi et riaient en regardant mes jambes. Quand je m'asseyais, le short se retroussait et on voyait le haut des cuisses, blanc, qui contrastait avec les jambes bronzées. Toutes les filles regardaient toujours en riant cet endroit et le début des fesses, que le short ne parvenait plus à couvrir. J'étais le phénomène à ne pas rater. Les garçons se foutaient de moi. Les gens m'ont demandé des milliers de fois pourquoi j'étais en culottes aussi courtes l'hiver et si je n'avais pas froid. Toujours les même question : "Tu n'as pas froid aux cuisses mon garçon, avec une culotte aussi courte ? - Un peu m'sieur, mais je n'ai pas le choix, répondais-je." J'avais envie de répondre: "Evidemment que j'ai froid aux cuisses, il fait -10 degrés et je suis en short ! Regardez comme elles sont rouges !" On n'attrappe pas un rhume par les jambes, disait mon chef scout. Mes parents étaient intransigeants sur mon habillement, malgré mes récriminations. C'était souvent très gênant ! J'avais attrappé le tic de tirer sans cesse sur le short sans parvenir à l'allonger. Et les filles en riaient encore plus. Même lors des fêtes de famille, j'étais la risée de mes cousins et cousines.

24/01/2008

 

    En 1998, j'ai déménagé à Fontainebleau en Seine et Marne, juste à côté du collège Jeanne d'Arc de la rue Saint Merry. Chaque matin vers 7h45, je sortais pour partir au travail et je me trouvais à passer dans la rue en même temps que les élèves arrivaient aux collèges, à pied, à vélo ou à trotinette. C'était la fin de l'automne et à ma grande surprise, j'ai remarqué par hasard un jeune garçon d'une douzaine d'années (probablement de 6ème ou 5ème) en culotte courte sur son vélo. Je me suis dit qu'il était sûrement un peu nostalique de l'été et que dès que les températures baisseront encore, il remettra vite un pantalon comme tous les autres. Mais les semaines passaient et mon jeune garçon ne quittait toujours pas ses petits bermudas. Je le voyais quasiment quotidiennement car il passait en bas de mon immeuble avec ses camarades. "Eh bien, il n'est pas frileux celui-là, me disais-je." L'hiver s'installa franchement et il faisait maintenant vraiment froid. Je grattais mon pare-brise tous les matins en me gelant les doigts, mais toujours pas de pantalon pour mon jeune ami. J'ai dû voir toute sa collection de culotte courte: en velours, en toile ou en jeans, bleues, rouges, noires ou vertes, de toutes les matières et toutes les couleurs mais toutes aussi courtes ! Sa maman devait les lui ajuster à la même mesure car elles ne couvraient toutes que les trois quarts des cuisses. Le pauvre garçon ne devaient vraiment pas avoir chaud, surtout sur un vélo. Il était heureusement chaudement emmitouflé sur le reste du corps, avec un anorak, un bonnet, des gants et de grosses chaussettes qu'il roulait en général sur ses chevilles. Mais le bas des cuisses, les genoux et les mollets étaient nus, rougis par le froid, le vent, la pluie ou même la neige. Un matin il m'a presque fait pitié. Il faisait un temps épouvantable avec de la neige et une bise glaciale. Il s'est arrêté un instant devant moi à carrefour et à commencer à geindre et à se frotter les cuisses et les genoux qui étaient bleus de froid. Un de ses amis lui a demander:

"Qu'est-ce qui t'arrive, t'as froid aux jambes ?

- Oui, attends moi, je me réchauffe un peu...

- Mais pourquoi tu es en short par un temps pareil ?

- C'est ma mère, elle veut que je sois en short. J'ai pas de pantalon de toute façon..."

Et ils sont repartis. Cette petite conversation m'a beaucoup troublé, je ne pensais pas que cela existait encore à l'aube de l'an 2000. J'ai déménagé l'année suivante et jamais je n'ai vu ce garçon autrement qu'en culottes courtes.

David

    Bravo pour ton blog assez complet. Je ne suis pas d'accord quand tu affirmes que le seul garçon encore en culottes courtes et chaussettes montantes ne devrait pas l'être et que ce n'est plus de son âge. Je te ferai remarquer que nous conservons encore dans notre album de famille une photo de classe de mon père des années 40 en Première, sur laquelle on peut l' apercevoir avec trois autres élèves dans la première rangée qui portent sans complexe, fièrement la culotte courte. Mon père m'a toujours dit que mes grands-parents lui avaient fait porter la culotte courte toute la durée de ses études secondaires jusqu'en Terminale et il n'était pas le seul de son espèce. Je crois que c'était plutôt un choix parental et une tradition familiale. J'ai porté moi aussi au lycée et chez les scouts la culotte courte jusqu'en Première. Au lycée, c'était un peu embarassant de se promener les cuisses à l'air les premiers jours de la rentrée en Seconde parce que la majorité des élèves étaient passes aux «culottes longues» alors que trois ou quatre élèves portaient encore leurs culottes courtes. Cependant tout se tassait après quelques jours et redevenait normal. Je n'ai jamais subit de traumatisme pour cela. Pensez qu'aujourd'hui en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande et en Australie, il y a encore de grands lycéens de 18-20 ans qui portent encore la culotte courte comme uniforme scolaire... Personnellement, je ne dirai jamais qu'on n'aurait pas dû me faire porter des culottes courtes à cet âge. Non jamais ! Non, j'aimais trop ça paraître plus jeune que mon âge.

Yves

    Autre matière:

Il y avait aussi les culottes courtes en skaï. Au début du printemps, à l'aube de mes 13 ans, j'ai été dans l'obligation de quitter ma culotte longue, pour ce genre de culotte. Je me souviens qu'elle était noire avec 2 poches plaquées devant. Je me souviens même que les surpiqûres étaient rouges et donc apparentes aux poches et à l'ourlet des jambes. Je dois avouer que j'ai eu un peu la honte d'aller au collège ainsi (j'étais en 5ème). Et impossible d'échapper aux moqueries au début, du style: " le bébé il porte encore des culottes courtes". Mais elles ont vite cessé, et je dois dire que je m'y suis très vite habitué, car cette culotte était très confortable, y compris les jours de pluie (au moins avec ça, on ne gardait pas l'humidité sur les jambes, ça sèchait tout de suite). À cette époque, on portait les culottes courtes au moins 7 à 8 mois de suite sans jamais les quitter. Dès le mois de mars pour certains et ça allait très souvent jusqu'à la Toussaint. J'ai retrouvé un jour dans un vieux catalogue d'été 1969 " Au bon marché" la même en vente. Détail amusant : Pour présenter cette culotte, il avait été placé un lance-pierre... Très certainement pour montrer que cette culotte était solide et convenait parfaitement aux garçons intrépides.

Antoine

 

    Suggestion:
Pour avoir une idée indiscutable sur les modèles de l'époque, sur les matières, les qualités des tissus, avec ses avantages, les prix, les tailles et âges concernés, il y a les catalogues anciens de vente par correspondance. Et vous y constaterez, par la même occasion, que les commentaires éventuels s'adressaient en premier lieu aux mères de familles et secondairement aux jeunes. C'était comme ça.

   J'ai parcouru votre blog, très intéressant. Effectivement, il me rappelle que dans ma jeunesse, dans les années 1970, les shorts, qu'ils soient de ville ou de sport, étaient très courts, maintenant ce qu'on appelle short correspond plus à des pantacourts ou des bermudas. Et il est vrai que ces shorts courts étaient assortis de chaussettes hautes et épaisses, comme cela est largement illustré. Il y a toutefois un autre cas qui ne figure pas, et qui concernait bien des garçons (mon frère et moi en étions) : quand arrivaient les vacances d'été, nous devions porter des tongs, ces sandales en plastique composées seulement d'une semelle et d'une lanière en forme de V. Les tongs s'enfilant entre les orteils, elles devaient obligatoirement être portées sans chaussettes. Donc avec le short court, nous nous retrouvions avec tout le bas du corps à nu, des cuisses aux pieds. Cette tenue nous faisait honte.

Laurent

    Les jambes et la mode

Vous trouverez une approche plus étendu sur  http://moduloskate.webege.com

 

    Port des culottes courtes.

J'ai connu le port des culottes très courtes jusqu'à 15 ans en 1970, été comme hiver. Du 15 Mars à la Toussaint mes frères et moi devions être en short de toile. Passé la Toussaint, nous étions en culotte de velours très courte (3/4 nous avions les cuisses complétements dégagées) avec des chaussettes arrivant aux genoux. En primaire cette tenue pouvait passer mais le plus dur a été dans le secondaire (6° - 5° nous étions encore 2 ou 3 en culotte courte toute l'année) mais à partir de la 4° et en 3° l'école est devenue mixte, j'étais le seul à l'exception de deux 6° et un 5° à être en culotte courte toute l'année et l'hiver être le seul 3° en culotte très courte n'était pas facile, surtout quand j'avais reçu du martinet (car à la maison il régnait en maitre) ou quand les profs me faisaient mettre à genoux ou m'obligeaient à faire des tours de cour (nous avions la même cour du primaire à la 3°). Notre mère n'a jamais cédé lorsque nous demandions des pantalons longs (pour elle les garçons devaient être en culotte courte jusqu'à 15 ans).

Raminau

 

    Votre site est original, intéressant et amusant. Les Kurzhosen (culottes courtes) sont toujours portées dans mon village en Allemagne. Vielen Dank. Mit freundlichen Grüssen.

Florian

    Ah ces culottes courtes ! Que de souvenirs sont ravivés par toutes ces photos et commentaires. Personnellement, Je n’ai pas su ce qu’était un pantalon long avant un âge avancé. En fait, lorsque je rentre à l’école, c’est directement en 10ème (CE1) car ma mère m’avait appris à lire, écrire et compter à l’âge de 5 ans. Etant du mois d’octobre, c’est avant 6 ans que je rentre en 10ème, alors que d’autres camarades avaient jusqu'à 7 ans ½. J’ai gardé mon avance jusqu’en seconde et la culotte courte aussi ! En primaire, pas de pantalon long, même en 7ème (CM2), car si un garçon s’avisait d’en mettre un, les autres se moquaient tellement de lui (frileux, chochote…), qu’il repassait vite à la culotte courte pendant toute l’année. C’est en 9ème (CE2), que j’ai reçu ma première culotte de cuir que mes parents m’avaient rapportée d’Allemagne où mon grand frère était officier. Je l’ai beaucoup portée. Par la suite j’en ai eu deux autres, la dernière, je l’avais encore en début de 1ère.

A la rentrée en 6ème, j’étais dans une institution qui avait un internat, mais j’étais demi-pensionnaire car j’habitais à 10 minutes en tram. Il y avait une tenue officielle pour les jours de fêtes, chemise bleue ciel et pull bleu marine avec pèlerine ou manteau 3/4 l’hiver et le règlement précisait simplement «culotte ou pantalon en flanelle grise», le pantalon long (il pouvait s’agir aussi d’une culotte de golf) était en fait seulement toléré à partir de la 4ème et pour les 6ème et 5ème, seulement pendant l’hiver, après l’autorisation du directeur. C’était généralement le cas surtout de décembre à début mars, selon la température extérieure. Les jours ordinaires, l’uniforme n’était pas obligatoire, mais la plupart des garçons, qui étaient internes, restaient habillés ainsi pour le haut, par contre les culottes pouvaient être en velours bleu, d’une autre couleur ou dans une autre substance, comme le cuir en ce qui me concernait assez souvent, cela permettait de garder sa culotte de cérémonie en parfait état. De nombreux garçons, dont moi, restaient en culotte courte tout l’hiver. Certains jours de gel ou de bise, il fallait bien s’entourer dans la pèlerine qu’on préférait au manteau ¾ bleu marine qui recouvrait juste la lisière de la culotte courte, et avoir les chaussettes bien au niveau des genoux pour ne laisser qu’un minimum de cuisse à l’air glacial.

A partir de la 4ème, quand les premiers froids arrivaient le matin, un peu plus d’élèves mettaient une culotte longue. Pour moi qui était le plus jeune, (j’avais 11 ans à la rentrée puis 12 ans durant l’année de 4ème) il n’était pas question de changer de tenue, je devais rester en culotte courte jusqu’à 15 ans révolus, c’est ce qui était dit et redit si quelqu’un posait la question. Dès les beaux jours, en 4ème comme en 3ème, les cuisses se dénudaient de nouveau pour de nombreux camarades, même si certains qui avaient beaucoup changé physiquement, devenant de grands ados, trouvaient une certaine honte à remettre une culotte courte et gardaient un pantalon long. Pour moi, je restais encore assez enfant, avec mes 13 ans à la fin de la 3ème.

Pendant l’été suivant, j’ai bien grandi, je pouvais espérer une culotte longue pour mon entrée en seconde, je n’avais pas 15 ans, j’en étais loin, je devais donc rester en culotte courte. Malgré tout, j’aimais beaucoup la porter, je trouvais cela très pratique et confortable, une fois les premiers jours de raillerie passés. Cependant, j’aurais peut-être eu droit à un pantalon pendant l’hiver, s’il avait été rude, puisque j’avais quand même 14 ans en octobre. C’est pendant cette année là que je commençais à me transformer physiquement. Malgré tout, l’hiver a été assez doux, avec peu de jours froids, si bien que je suis resté en culotte courte. Il est vrai que les autres garçons de 14 ans qui étaient en 3ème, voire en 4ème étaient encore nombreux à être restés en culotte courte. La seconde a été une année difficile, l’adolescence sans doute, bref le travail scolaire qui ne m’avais jamais fait souci, est devenu lourd, tellement que je n’ai pas été admis en première, ce qui me valu pas mal d’ennuis, mais je reviendrai sur les punitions à cette époque des culottes courtes dans un autre témoignage, car le martinet était là pour faire rentrer les choses dans l’ordre, même jusqu’à 15 ou 16 ans. J’ai donc redoublé ma seconde, alors que j’allais avoir 15 ans peu après la rentrée. Donc toujours pas de pantalon long, ce sera pour plus tard, pendant l’hiver, si j’en étais digne, c'est-à-dire si je montrais, par mes résultats, que je devenais un grand. J’ai fait une bonne deuxième seconde, avec l’aide d’un grand cousin, prof de maths, qui me prenait en répétition, avec son frère de mon âge, lui aussi en culotte courte, deux fois par mois et pendant chaque période de vacances, pendant une semaine. Notre répétiteur avait carte blanche pour punir les paresseux... J’ai mis mon premier pantalon de golf après Noël et certains jours froids jusqu’aux vacances de Pâques qui tombaient mi mars, où, c’est moi qui ai voulu remettre une culotte courte. La plupart de celles que j’avais me couvraient un bon tiers des cuisses. Puis, j’ai fait ma rentrée en 1ère en culotte de cuir, un peu courte, mais qui m’allait toujours.

Ce n’était pas le fait d’être en culotte courte qui pouvait gêner surtout certains camarades d’en porter une, c’est le fait qu’à cette époque elles étaient très courtes, couvrant 1/4 des cuisses. S'il y avait eu des bermudas, cela eut été différent. On le voit aujourd’hui où les élèves du lycée près de chez moi, se mettent volontiers les jambes à l’air dès les beaux jours et souvent avec les genoux dégagés, le vêtement couvrant les 2/3 ou les 3/4 des cuisses. Quoiqu’il en soit, j’ai abandonné définitivement la culotte courte au lycée à l’arrivée de l’hiver en 1ère. Mais à chaque occasion, hors jours scolaires, je ne manquais pas de remettre une culotte courte ou un short facilement.

Joseph

   Mes frères.

Bonjour. Bravo et merci pour votre site qui ravive chez moi de très bons souvenirs, ceux de l'enfance. J'ai dévoré les articles en peu de temps et je les ai trouvé très bien construits et très justes. En effet, étant née en 1953, j'ai vécu mon enfance à l'époque où les culottes courtes était la règle pour les garçons. Je suis la benjamine d'un famille de trois enfants rapprochés avec deux grands frères avant moi. Le cadet Christian avait 1 an et demi de plus que moi et l'aîné Michel 3 ans. En ce qui me concernait, je portais évidemment des robes ou des jupes, les filles ne portaient pas de pantalon. Quant à mes frères, je ne me souviens pas les avoir vu en pantalon avant l'âge de 15-16 ans, c'est à dire pour leur entrée au Lycée. Avant cela, notre mère les mettait en culottes courtes tous les jours de l'année sans exception, car de toute façon il n'y avait rien d'autre dans leur placard. Et ce n'étaient pas les bermudas de maintenant ! Dans les années 60, les culottes courtes étaient vraiment très courtes, d'autant que ma mère, en bonne couturière, les confectionnaient elle-même avec le moins d'étoffe possible. Elle disait avec philosophie que moins il y avait de tissu, moins cela coûtait cher et moins cela se salissait. C'était comme ça à l'époque, on ne s'occupait pas du confort des enfants, mais plus de ses économies d'argent et de travail. Il faut dire aussi que nous n'étions pas bien riches et qu'il n'y avait pas de machines à laver. Un short était de toute évidence plus facile à laver et moins salissant qu'un pantalon, surtout pour des garçons turbulents !

Nous habitions dans l'est de la France en Franche-Comté, là où les hivers sont particulièrement rigoureux. Dès qu'il commençait à geler, ce qui était fréquent de novembre à mars, maman nous mettait des bonnets, des écharpes et pour mes frères de grosses chaussettes de laine qui montaient jusqu'aux genoux, qu'elle tricotait elle-même. En tant que fille, j'étais mieux lotie que les garçons. Mes robes étaient heureusement bien plus longues que leurs culottes et j'avais droit aux collants de laine qui couvraient entièrement les jambes. Mes frères eux, avaient les pieds et les mollets au chaud mais toujours en culottes courtes, ils gardaient les genoux et les cuisses nues. Les pauvres garçons avaient beau être habitués, et même si on n'attrappe pas froid par les jambes, certains matins étaient particulièrement douloureux pour eux quand nous partions à l'école à pied et que la bise glaciale leur fouettaient les cuisses. Un jeudi où nous faisions de la luge alors qu'il faisait vraiment très froid, la plupart de nos camarades portaient des pantalons fuseaux de ski et des passe-montagnes. Mes frères eux, lugeaient en culottes courtes et avaient les jambes toutes rouges à cause du froid. J'ai surpris une conversation entre les mères qui nous surveillaient. L'une d'elle disait à la mienne :

"Tu mets tes gamins en culottes courtes par ce froid même pour faire de la luge ?

- Oui, je ne vais pas m'embêter avec de la lessive en plus, répondit ma mère.

- Quand même, ils ne doivent pas avoir bien chaud.

- Mais non ! A cet âge on n'a pas froid, ils sont habitués et ils n'en mourront pas !"

Ce qui parraîtrait impensable de nos jours, n'a choqué personne à l'époque. Pour autant, mes frères n'ont pas été plus malades que les autres, voire moins.

Pour conclure je n'oublierai pas de parler de votre chapitre sur le martinet et je peux témoigner qu'il sévissait aussi à la maison. Je ne vous étonnerais pas en vous disant qu'il claquait très souvent sur les cuisses nues de mes frères que sur les miennes. Là encore, j'étais contente de ne pas être un garçon car je dois avouer que ça devait leur faire beaucoup plus mal qu'à moi sur mes collants.

Cette époque est belle et bien révolue... C'est peut-être dommage.

Françoise.

 

Mes frères en culottes courtes. A gauche, Michel à 11 ans au CM2 (debout à doite) en 1961 et à droite, Christian à 13 ans en 5ème en 1965 (le seul en culotte courte).

   Tennis.

Bonjour. D'abord un très grand merci pour ce site. Sinon tu devrais faire des recherches sur un domaine que tu n'as pas encore abordé ou sûrement trop difficile d'y avoir des images ou autorisations d'affichage, c'est dans le TENNIS ! Je veux parler des fameux RAMASSEURS DE BALLES car eux aussi, ils doivent être sur presque toutes les rencontres en shorts comme on le dit maintenant. Certes c'est dans un sens vrai car la différence entre un short et la culotte courte c'est que le short c'est au plus simple, c'est à dire un simple élastique et le tissu, cela va sans dire ! Et pour la culotte courte, c'est un pantalon raccourci à la dimension voulue par les parents. Voilà, j'espère que ton site aura une longue carrière. À bientôt

Pascal

   Mariage.

Bonjour. Un blog fort sympathique. Je suis né à la fin des années 40 et je dois dire qu'avant les culottes courtes, il y avait les barboteuses, barboteuses que j'ai portées jusqu'à mon entrée à la grande école. La culotte courte se portait été comme hiver, seules les chaussettes changeaient de taille ! En 1961 j'avais 13 ans 1/2, et j'ai le souvenir d'avoir dansé le " TWIST " de Johnny HALLYDAY pour le mariage de ma cousine. Dans mon beau costume veste, cravate et culotte courte...

Daniel

Avec ma mère en barboteuse en juin 1951, j'ai 3 ans et demi.

Avec ma chienne Mika à l'automne 1959, je viens de rentrer en cinquième et toujours en culottes courtes.

À Deauville en juin 1961 avec ma mère et mon petit frère. Il a 9 ans et moi 13 ans et demi.

   Culottes courtes et moqueries.

J'étais en 4ème en 1964 à la rentrée dans une ville du Languedoc. Nous étions encore six élèves en culottes courtes. Assez vite j'ai mis des pantalons comme les autres. Un seul est resté encore en culotte courte jusqu'en novembre (c'était un des plus agés de la classe). Il était victime de railleries et a été surnommé "cuisses à l'air". Puis il a mis des pantalons. Il était assez mauvais élève et voulait se refaire une réputation plus positive. Il se vantait de signer ses notes entre autres forfanteries. En mars un de ses voisins, élève de cinquième, nous a averti qu'il avait refusé chez lui de remettre une culotte courte. Des garcons de la classe en apprenant ça ont dit qu'ils allaient le dénoncer pour ses signatures si la semaine suivante il n'était pas en culotte courte. La semaine suivante il était le seul élève du lycée en culotte courte. Il a eu un grand succès en arrivant dans la cour et a été victime de moqueries pas toujours gentilles et quelquefois méchantes par la suite (même par des cinquièmes et sixièmes).

Adrien Kaminski

   Culottes tyroliennes.

Je suis né en 1954 et comme beaucoup, j'ai porté des culottes courtes, toute mon enfance, et adolescence, jusqu'en troisième au lycée. Au mois de mars, je devais quitter mes culottes longues en velours, pour des culottes courtes, et on ne reprenait les pantalons qu'en novembre. Lorsque mon frère et moi l’on devait passait aux culottes courtes, on ne revenait pas aux culottes longues même s’il refaisait froid pour quelques jours. Comme culottes courtes, à côté d'une culotte habillée en flanelle que je portais finalement assez peu, j'avais une culotte tyrolienne en cuir que je mettais beaucoup plus souvent entre autres à l'école primaire où je ne portais pratiquement que ça, parce que inusable, et ne craignant rien, ni les déchirures, ni les taches de la cantine, ni l’humidité les jours de pluie. En CM2, dans ma classe, on était deux à en avoir, mais mon camarade portait les siennes moins souvent que moi. Bien sûr je portais ces culottes également la plupart du temps pendant les vacances. Comme autres vêtements, cela allait, aux périodes froides des grosses chaussettes montantes dans de gros souliers, aux gros pulls sous une blouse en nylon bleu, un manteau. Ainsi couverts on n’avait pas froid, même si les genoux étaient parfois un peu rouges. Aux beaux jours, c’était chemisettes et sandalettes, toujours la blouse bleue pour l’école. Jamais de chaussettes, et souvent à la maison, l’été, la culotte directement. J'ai eu deux de ces culottes tyroliennes à l'âge du primaire. La première avait des bretelles et un rabat qui fermait devant avec deux boutons, la suivante, une ceinture et deux fermetures éclair. Si arrivé au lycée j’ai porté des culottes courtes à mi cuisse en flanelle, pour la maison et les vacances, j’avais souhaité et obtenu de ma mère un troisième de ces shorts en cuir qui m’a fait beaucoup d’usage pendant des années. Coupé large et assez court, il était trop grand au début, mais il a fini serré à la fin, trop petit, bien que le cuir se fût distendu. Je l’ai beaucoup utilisé jusque vers 15/16 ans. C’était confortable, agréable à porter à même la peau, le cuir on ne transpire pas dessous, comme avec du synthétique. Maman lavait à l’eau froide ces culottes de temps en temps, les regraissait à l’extérieur une fois sec, et elles étaient comme neuves. Mon frère ainé, lui, avait également porté ces culottes tyroliennes petit, à l’âge du primaire, mais arrivé au lycée, il n’en a plus du tout porté, préférant pour la maison ses shorts de gym en coton bleu. Un peu plus vieux, j’ai eu des shorts en jeans, puis, en vacances en Allemagne, je me suis racheté une culotte tyrolienne, et j’en ai toujours une encore aujourd’hui pour jardiner et bricoler à la maison. Je trouve dommage que les enfants n’en portent plus aujourd’hui, c’était vraiment pratique pour eux et pour leur mamans.

Jean-Yves

   Le charme

Bonjour, il y avait beaucoup de charme et de beauté chez les garçons en culotte courte et qui plus est, cela me plonge dans mes souvenirs car j'ai vécu cette époque en pensionnat en colonie de vacances. Toujours très courts, nos shorts surtout le jean en semaine et la culotte courte du dimanche d'une qualité magnifique en tergal avec le pli devant bien sûr, très courte avec chemisette blanche et les chaussettes aussi. Je me souviens un dimanche à la sortie de la messe j'avais 12 ans, une femme est venue vers moi me faisant un bisou et me disant: "Mon dieu que tu es mignon !" Et ma femme qui a la photo me dis souvent: "C'est vrai que tu étais un beau gamin !" Ouais ok, mais nos vêtements aussi étaient très beaux ! Que maintenant c'est l'horreur ! Amitiés.

Killyan

 

Photos de moi de 1960 à 1969 au CM2

   Habits des garçons de mon époque 1944 à 1960

Bravo pour ce sujet parfaitement traité ! Je connais bien l'évolution des vogues concernant ce vêtement. Mes Parents étaient fabriquants à Paris en confection pour femmes et enfants de 1937 à 1982. Ils en avaient fabriqué de grandes quantités, autant pour les Galeries Lafayette, les détaillants, que pour les envois dans les DOM-TOM. Je suis né à la fin de la guerre. J'ai souvent servi d'enfant mannequin pour présenter ces articles. Les images apparaissaient dans des magazines de modes ou sur des présentations qu'on appelait alors ''réclames''. Les garçonnets de moins de 4 ans étaient surtout vêtus de barboteuses. Ma famille était aisée et maman aurait pu nous vêtir mon frère et moi en pantalon. Seulement les modes pour garçon, étaient aux culottes courtes et cela tout au long de l'année. Les pantalons genre golf étaient adaptés l'hiver pour ceux vivant à la montagne ou lors des deux ou trois semaines de froid intense à Paris (ce fut le cas en 1956). Les gens de cette époque (les années 1950) trouvaient élégant un jeune garçon habillé très court. Faut-il dire, qu'il n'y a pas plus conservateur qu'un enfant voulant ressembler à ses copains ou copines... Par conséquence, nous étions tous en culottes courtes et encore plus dans le quartier que j'habitais. Et je crois que je n'aurais pas aimé être habillé autrement que les autres garçons. Nous appelions cet article simplement ''culotte'', sans confusion avec le mot, culotte de fille. Le mot short nous était presque inconnu et le mot bermuda carrément inconnu ! Petit souvenir de mon enfance: J'avais 10 ans en 1954. Pour nous, enfants des beaux quartiers de Paris. Nous voyions les garçons portant des pantalons comme ceux de milieux plutôt miséreux... et certainerment que nous nous trompions. Je ne me souviens pas d'avoir eu particulièrement froid avec les genoux à l'air. Nos mères nous ajoutaient alors, gilet, manteau, bonnet, cache-col.

Jean-Charles

   Bonjour.

J'ai découvert récemment ce site et le trouve fort instructif sur l'éducation des garçons dans les années "1950/1960". On constate que celle-ci était bien plus sévère qu'aujourd'hui et les parents n'étaient pas démissionnaires comme aujourd'hui. Né en 1955, les culottes courtes étaient alors le vêtement le plus prisé par les mères de famille pour leurs jeunes garçons jusqu'à 13-14 ans voire plus. Ma mère m'en a fait porter jusqu'à presque seize ans. Elle adorait m'habiller dans cette tenue et ne tolérait un pantalon que lorsqu'il faisait très froid l'hiver, et encore. A la maison, je restais tout le temps en culottes courtes. Ma mère m'en achetait régulièrement. Il fallait qu'il y en eut un nombre suffisant dans mon armoire de façon à en changer souvent. J'en ai connues de toutes sortes : en tergal, en toile, en velours en flanelle le plus souvent. Mais elles avaient toutes un point commun : elles devaient bien dégager mes cuisses, de préférence aux trois quarts. Ainsi dénudées, les cuisses s'offraient à de bonnes claques à la main pour punir les incartades. Quand je dus redoubler ma 6° ma mère fit l'acquisition d'un martinet. Elle le destinait à mes cuisses en cas de notes insuffisantes. Ce fut autre chose que les simples claques. Les lanières pinçaient les cuisses, les brûlaient. Il m'arrivait de "danser" sous leur morsure. Mes résultats s'améliorèrent assez vite et ma mère fut comblée ; elle considéra que le martinet avait fait la preuve de son efficacité et qu'il ne fallait pas s'en priver. Je subis cette éducation stricte en 6° et en 5° passant le plus clair du temps les cuisses à l'air toujours prêtes pour une correction. En 4°, après discussion entre ma mère et moi, nous avons décidé que je ne porterais que des culottes courtes jusqu'à la fin de la 3° et que le martinet resterait la seule punition. Après l'avoir subie, finalement je demandais la poursuite de cette sévérité. En seconde, je fis ma rentrée scolaire en pantalon pour la première fois. Mais en dehors de l'école, je remettais mes culottes courtes. Etant de petite taille cela facilitait les choses. Après des débuts laborieux je demandai même à ma mère de remettre en service le martinet. Il m'arriva même d'aller aussi parfois en classe en culottes courtes. De nos jours, ce n'est plus du tout comme cela mais j'ai malgré tout la nostalgie de cette époque. Bien amicalement.

Eric

   En culottes courtes dans les années 2000.

D'abord félicitations pour ce très bon blog !! Je suis né en 1995 et j'ai porté des culottes courtes été comme hiver jusqu'à mes 15 ans. Ma mère n'a jamais dérogé à cette règle. Ce fut souvent la honte pour moi car j'étais le seul dans ce cas là.

Jérôme

    Quelle merveille de trouver ce sujet traité et avec quelle richesse, quasi exhaustive, d'images et de mots, la CULOTTE COURTE ! Soyez-donc remercié de raviver des souvenirs, d'enfance bien sûr, aussi d'adolescence - souvent associés à des émotions diverses, quelquefois amoureuses et à des sensations - très souvent érotiques ! A treize ans j'étais à la fois petit chanteur et scout, et quel ravissement quasi coupable de "montrer ses cuisses", de porter ce vêtement affolant qui me faisait tourner la tête en exhibant le charme de mes cuisses que je trouvais sublimes et celles de certains petits camarades plus jolis les uns que les autres et quelquefois coquins, chanteurs et scouts...

Christian

   Bonjour, Tout d'abord félicitations pour votre blog qui est une véritable mine d'informations et surtout très enrichissant tant il est fourni en images et explications intéressantes. Je suis né en 1974 et déjà les culottes courtes à l'école pour les garçons n'avaient plus vraiment la côte ! J'ai fait ma scolarité dans un collège de jésuites, uniquement de garçons. J'avais quelques camarades qui portaient de temps en temps des culottes courtes en hiver et rapidement j'ai été séduit par cette tenue. L'aspect élégant et strict que ça conférait à mes camarades m'a fait tellement envie que j'ai réussi à me faire acheter une culotte courte en laine grise. Je la mettais tous les jours, principalement l'hiver mais je dois reconnaître que ça faisait bien marrer les autres élèves. Naturellement ceux qui en portaient me disaient de ne pas m'occuper des moqueurs et j'ai ainsi pu sympathiser avec mes camarades en culottes courtes ! Je suis très souvent tenté de porter encore aujourd'hui des culottes courtes avec des chaussettes hautes, une chemise, un pull en V et une cravate. Habitant Paris, cela ne devrait pas trop faire les gens se retourner sur moi dans la rue ! Et puis ça a un côté assez chic et décalé pour l'homme de 41 ans que je suis devenu !! Mais hélas il est très compliqué de trouver des jolies culottes courtes en laine ou en flanelle. On ne trouve dans les rayons des magasins que des bermudas (parfois assez courts) mais bien souvent en coton pour l'été. Alors je cherche, désespérément !! Je crois que je vais devoir acheter un pantalon ou 2 en laine ou flanelle et les faire couper par une couturière ! Voilà, je voulais vous adresser ce petit message et vous renouveler mes encouragements pour votre site que je trouve vraiment passionnant ! Franck (un nostalgique des culottes courtes !).

    A 14 ans, je portais, comme la plupart de mes camarades, une culotte courte. Ma mère aurait voulu que cela continuât, malgré mes transformations physiques (j'avais du poil aux pattes!). Je lui résistais et elle eut du mal à trouver vêtement qui lui convînt. Victoire ! A la rentrée suivante (en 3°), je j'enfilais une affreuse culotte de golf. Le pantalon était réservé à mes 16 ans. Autre époque !

Tauran

    Fessées

Je suis né en 1939, j'ai porté des culottes courtes jusqu'à 18 ans au lycée. En pension chez les jesuites, la culotte courte et l'uniforme étaient obligatoires. En plus j'ai reçu le martinet donné par des surveillantes. Je ne regrette pas cette education, à mon epoque c'etait normal. Quelque fois je recevais la fessée déculotté pour indicipline ou mauvais resultats scolaires. A partir de 13 ans j'étais humilié d'être déculotté par mes surveillantes, mais je devais me soumettre sinon cela aurait été épouvantable pour moi. Je recevais chaque semaine une fessée publique en classe devant mes camarades. J'ai été fessé jusqu'à 18 ans, c'etait normal à l'époque.

Jean-Marie Krier

    Ecolier en culotte courte en hiver durant l'ère Showa au Japon

J'étais à l'école primaire il y a maintenant environ 30 ans dans les années 1980 et je me souviens encore du froid de l'hiver. Le matin, le sol était gelé et il y avait de la glace sur les flaques d'eau, ce qui était ordinaire pour la saison.

Pourtant, malgré de tels froids, j'étais en culotte courte chaque jour. Personne ne pensait que j'étais fou, c'était comme ça et les autres enfants autour de moi étaient également habillés ainsi. Je portais néanmoins un manteau bien chaud spécifique pour l'hiver.

Même si vous attrapiez un rhume ou une terrible diarrhée, vous étiez en culotte courte. A l'époque, on pensait que les pantalons longs étaient mauvais pour les enfants.

De nos jours, les garçons portent encore beaucoup la culotte courte jusqu'à la sixième année, mais beaucoup sont aussi en pantalons longs.

Le port systématique des culottes courtes pour les garçons a décliné avec la fin de l'ère Showa en 1989.

 

Kibebe - Japon. (Traduit du japonais)

     Souvenir du collège et du lycée,

    La période des culottes anglaises (de 1986 à 1991)

 

J’étais dans un collège et lycée privé du centre ville. C’était l’école célèbre de la ville dans lequel on retrouvait tous les enfants de la « bonne société ». Les résultats aux examens étaient très bons. On pouvait apparaître aux élèves d’autres écoles comme des « BCBG » (Bon Chic Bon Genre) avec nos culottes anglaises ou nos culottes courtes et nos duffle coat ou nos « loden » ! A la fin des années 1980, les enfants et adolescents entre 12 et 16 ans étaient loin de tous porter des culottes courtes. Mais dans mon école, ce fut assez fréquent. Je me souviens qu’il n’était pas rare que d’autres garçons que l’on pouvait croiser en ville se moquaient un peu de vous, ou souriaient d’un air moqueur quand vous étiez en culottes anglaises à 15 ans alors qu’eux étaient en jeans. Un jour en hiver, j’étais je crois en classe de Seconde, alors que je me promenais en ville avec un camarade après les cours, on croisa un groupe de garçons. J’étais en culottes courtes avec chaussettes hautes et chaussures hautes et mon ami en knicker. Ces garçons se moquèrent ouvertement de nous. On était des « petits bourgeois », des « fils à papa » qui s’habillaient comme des bébés. Je n’ai en fait pas toujours porté des culottes anglaises ou des culottes courtes.

 

En 1986, je rentrai au collège (en 6ème à 10 ans car j’avais un an d’avance). J’étais un peu fier, avec mon nouveau cartable et mes nouveaux vêtements : une salopette longue, un blouson (je ne me souviens plus comment il était) et un tee-shirt rayé. J’avais une sœur aînée de 2 ans et deux petits frères qui étaient à l’école primaire.

 

L’année suivante, en 5ème (j’avais donc 11 ans), les choses changèrent pour moi. Les « culottes anglaises » qui existaient déjà depuis quelques années firent leur rentrée en force ! C’est en tout cas ce qui m’apparut. On voyait effectivement beaucoup plus de garçons en culottes anglaises, en flanelle ou en velours pour l’hiver et en toile de coton pour l’été. Les knickers en velours étaient également assez largement portés. Avec les culottes anglaises, les garçons mettaient des chaussettes hautes à revers ou non, et l’hiver en laine épaisse avec des chaussures hautes également.

 

Dans ma classe, presque tous les garçons portaient des pantalons sauf, un garçon qui avait aussi un an d’avance, Loïc, et un autre, Dominique, que l’on avait toujours vu en culottes courtes et chaussettes hautes (les parents passaient pour être très sévères). Ils étaient forcément parfois taquinés par les autres garçons de la classe ! L’été, il n’était cependant pas rare de voir des garçons en bermuda ou avec des shorts en toile de coton, ce qui était mon cas en 6ème.

 

Un jour, en octobre ou novembre (je me souviens que le temps était déjà frais et pluvieux), un garçon d’une autre classe de 5ème arriva habillé d’une culotte anglaise en flanelle avec des chaussettes hautes à revers. Je me souviens qu’il pleurait et que les autres garçons lui demandaient ce que cela faisait d’être habillé avec ces culottes. C’était la mode et ses parents avaient décidé de l’habiller ainsi ! On ne se moqua pas de lui et dans les semaines qui suivirent la cour de récréation se peupla de garçons en culottes anglaises ou en knickers, de la classe de 6ème à la 3ème. Au collège, on n’aimait pas que l’on nous rappelle que nous étions des enfants, on voulait être des grands. Se retrouver en culottes courtes ou en culotte anglaise, même en hiver, pouvait nous apparaître vexant, car c’était le signe que nous n’étions encore que des enfants.

 

Pour ma part, je portais en général des pantalons, mais à cette même période, ma mère alla à une réunion de parents. Pendant la réunion nous jouions sur la cour de récréation et ma mère put donc voir plusieurs de mes meilleurs copains en culotte anglaise ou en culottes courtes au-dessus du genou (c’était le cas de Loïc ou de Dominique). Je me souviens très bien qu’elle me fit la remarque que je pourrais moi aussi mettre des culottes anglaises et que c’était très élégant pour les enfants. Ma gorge s’était un peu serrée et il me semble lui avoir dit que je préférais les pantalons et que l’hiver, on devait avoir froid. Je dis aussi que mes petits frères qui étaient à l’école primaire n’étaient pas en culottes courtes et que j’étais l’aîné des garçons. La seule chose que je me souviens c’est que ma mère m’avait répondu que les enfants n’avaient pas froid (c’était son grand argument), que je n’allais pas faire des histoires et que « nous allions voir ».

 

Quelques jours après, ma mère vint me chercher à la sortie du collège pour aller faire les achats tant redoutés. En fait, si ma mère m’avait laissé entendre que les culottes courtes seraient bien pour moi, elle ne m’avait pas dit que ce soir là, nous allions justement en acheter. Nous devions seulement aller faire quelques achats pour renouveler ma garde robe qui en avait d’ailleurs bien besoin. Après avoir salué mes copains, nous nous dirigeâmes vers le centre de la ville, là où se trouve l’essentiel des magasins. Elle me fit la réflexion suivante : « Tu vois, il y a quand même plusieurs enfants en culottes courtes dans ta classe. » Je crois lui avoir répondu quelque chose comme : « Oui, mais ils sont obligés. » Et je ne fis pas plus attention que cela à la remarque de ma mère qui sourit à ma réponse.

 

Ma mère se dirigea vers le magasin Cyrillus situé au centre ville. C’était la première fois que je rentrais dans ce magasin. L’ambiance était différente d’un grand magasin. Le style était très classique, cela se voyait au premier coup d’œil, mais dans la famille tout le monde s’habillait tout de même assez « classique ». Une vendeuse s’approcha de nous et nous dirigea vers le rayon enfant. Dans le rayon, il y avait d’autres enfants avec leurs parents. Je me souviens d’un garçon qui devait avoir environ 8 ans et un autre à peu près de mon âge. Le plus jeune portait une culotte anglaise et le plus âgé était en pantalon. J’observais le magasin et les gens quand la vendeuse posa la question que toute vendeuse doit poser : « cherchez-vous quelques chose de particulier, puis-je vous aider ? »

 

(Je ne me souviens plus exactement de tout mais tout de même cette soirée est restée bien présente dans ma mémoire, je « reconstitue » les dialogues mais c’était à peu près cela !)

 

Et le moment fatidique arriva :

 

« Oui, je voudrais des culottes anglaises en velours et en flanelle pour mon fils. »

 

Là, j’ouvris de grands yeux et je ne fus capable que de dire tout bas : « Maman, non, s’il te plaît, tu m’avais rien dit, je n’en veux pas ! »

 

Maman me répondit que nous en avions pourtant parlé et que désormais je mettrais des culottes courtes toute l’année. Mes yeux devinrent un peu humides et j’essayais encore un « non s’il te plait. »

 

La vendeuse voulant détendre l’atmosphère me dit :

 

« Tu sais, mon grand, c’est une belle tenue pour les garçons, tu seras très bien en culottes anglaises, aussi bien pour jouer que pour aller à l’école ! »

 

Elle me prit par l’épaule pour me montrer le rayon où les culottes anglaises étaient suspendues. Les culottes anglaises de chez Cyrillus taillant assez grand et moi même n’étant pas très grand, la taille 14 ans était trop large et c’est donc le 12 ans qui me convenait. J’essayais une culotte en velours vert bouteille qui me convenait très bien. Ma mère me mit devant le miroir pour me regarder et la vendeuse vérifia la taille. Ma mère voulut me rassurer en me disant que je serai comme mes copains.

 

Ma mère choisit une autre culotte en velours (brune, je crois) et deux en flanelle grise. Maman me dit que pour m’habituer, j’allais garder la culotte pour rentrer à la maison. La vendeuse coupa les étiquettes. Maman demanda des chaussettes à revers pour aller avec cette culotte. Je mis mes nouvelles chaussettes et remis mes chaussures hautes. Maman me dit que nous allions bientôt sortir mais qu’avant, il me fallait encore un duffle-coat bleu, ce qui fut vite acheté. Je le gardais également sur moi, mon anorak étant plié dans un sac du magasin. J’étais un peu angoissé de sortir dans la rue en culotte anglaise mais tout se passa bien.

 

Une fois arrivé à la maison, mes frères et ma sœur me découvrirent en culotte courte. Ma sœur aînée me trouva « charmant » ce qui fit rire mes deux petits frères qui eux étaient en pantalon ! On se chamailla et je poursuivis mes petits frères en leur disant qu’eux aussi ils allaient être mis en culottes courtes. Ma mère entendit le chahut et me dit que j’allais recevoir une fessée, ce qui me calma aussitôt !

 

Le lendemain, je fis mon entrée en culotte anglaise au collège et je m’y habituai rapidement. Mes petits frères furent mis en culottes courtes seulement au printemps et ne les quittèrent plus comme moi jusqu’au lycée. Mes copains ont été un peu étonnés, mais finalement j’étais habillé à la mode et d’autres garçons de la classe se retrouvèrent en cours d’année habillés de la même manière. C’était d’une certaine manière le retour des culottes courtes dans la garde robe des garçons !

 

J’ai aussi porté des culottes courtes au-dessus du genou ou à mi-cuisse toujours avec des chaussettes hautes aux genoux. Mon meilleur copain en portait régulièrement d’ailleurs. L’hiver, je mettais un anorak ou un duffle-coat qui couvrait tout juste ma culotte, ce que je n’aimais pas beaucoup. Les jours les plus froids, je mettais également une cagoule. Je portais aussi les fameux knickers, seulement quand il neigeait ou qu’il gelait (c’était le critère de ma mère). En tout cas, je ne me souviens pas d’avoir eu froid l’hiver, ma mère avait sans doute eu raison de ce point de vue ! Pour les périodes où il neigeait, je portais un knicker en velours. L’été, je portais des culottes anglaises en toile de coton avec des chaussettes hautes assez fines ou, quand il faisait vraiment chaud, des socquettes avec des sandalettes.

 

J’ai ainsi porté presque constamment des culottes anglaises jusqu’en classe de 3ème (j’avais donc 13 ans) et ma mère ne me racheta même pas de pantalon quand ceux qui me restaient étaient devenus trop petits. J’avais tout de même deux knickers pour les grands froids et bien sûr des culottes courtes arrivant au-dessus du genou.

 

En 1990, je fus inscrit au lycée dans le même établissement scolaire en classe de Seconde. C’était donc le grand lycée privé de garçons du centre ville et plusieurs garçons portaient encore des culottes courtes, au moins en Seconde. Ma mère l’avait bien remarqué et c’est pourquoi je suis resté en culottes anglaises toute l’année de Seconde (l’année des 14 ans), malgré mes protestations. On trouvait facilement des culottes anglaises en taille 16 ans et plusieurs de mes copains en portaient.

 

En classe de Première (en 1991), la plupart des garçons étaient passés aux pantalons sauf quelques uns, comme moi, qui étaient restés en culottes anglaises à la rentrée. Ma mère avait en effet acheté plusieurs culottes anglaises en taille 18 ans de la marque Cacharel. A mon anniversaire, je pus enfin porter des pantalons, de chez Cyrillus bien sûr.

Jacques

Photos de moi à 14 ans en seconde. À droite en novenbre 1990 et à gauche en février 1991.

    Voir et être vu.

La culotte courte, dès 13 et même 12 ans, fut pour moi l'objet fétiche qui permet de voir des cuisses nues des jolis camarades et de montrer les siennes, séduire les jolis camarades avec les miennes; personne ne dit jamais cela : la culotte courte, le short de gym, c'est un objet de séduction, de trouble. Je les aimais les plus courtes possible et faisais en sorte de pouvoir avec, dans la vie courante, scolaire etc, montrer mes cuisses et même quelquefois plus "innocemment" - je ne vous dis pas quoi. A 13 ans cela fut intense comme souci. Rien que le plaisir de faire voir, apercevoir son slip... Personne d'autre que moi n'a connu ça ?

Alain

    Short, éducation et puntion.

Bonjour. Mon enfance-adolescence s'est déroulée dans les années 70, période de relâche "post-soixante-huitarde" concernant l'éducation des enfants, et où concomitamment, le short a été beaucoup moins porté. On pouvait alors constater que les familles qui maintenaient une éducation stricte imposaient le plus souvent le short à leurs fils. Un exemple de revirement significatif, à la fin de la 5ème : un de mes potes, que ses parents laissaient très libre jusque là, s'est vu sévèrement repris en main au début des grandes vacances, en conséquence de ses mauvais résultats scolaires: 2 heures de devoirs par jour, sorties limitées, au lit de bonne heure... Mais le plus visible pour nous a été son changement de tenue : déjà il arborait une tignasse énorme et ses parents l'ont fait tondre presque à ras. Et lui qui était toujours en pull, jean et baskets s'est retrouvé en short court et pieds nus en tongs. Inutile de dire qu'il s'est fait railler par tout le monde. Il n'osait plus se montrer.

Laurent

Bonjour,
J'ai retrouvé cette photo de mon frère et moi de notre rentrée des classes du 15 septembre 1961.
Sur cette photo, j'ai 14 ans et mon frère 9, nous reprenons des forces en compagnie de notre chienne Mika après ce premier jour de rentrée en ce 15 septembre 1961. Je viens de rentrer en 4 éme, et mon petit frère en CM1.

Bien cordialement.
Daniel

    Scouts et 1ère communion

Né en 1947, j'ai porté des culottes courtes jusqu'à l'âge de 13 ans, sans problème pour aller à l'école. Par contre, quand j'étais louveteau dans les années 50, nous portions une culotte en drap qui, par grand froid, nous râpait l'intérieur des cuisses. Et c'était assez douloureux. Mais la grande frustration, ce fut lors de ma 1ère communion : tous mes camarades portaient un pantalon (peut-être pour la 1ère fois), sauf moi et un autre. Mes parents n'avaient pas jugé utile de me faire franchir ce cap, et j'en fus humilié.

Michel.

    Soixantaine

Enfant, je portais des culottes courtes quelque soit la température (-10 et en dessous). Je faisais de la luge en short et en socquettes courtes. Je me battais dans la neige dans cette tenue également. J'adorais et adore toujours le vent glacial me balayer les jambes nues, c'était super. Actuellement j'ai la soixantaine et j'aime être en culottes courtes par tous les temps, hiver comme été. Je profite de mon jardin, de promener mon chien, de faire les marchés en culottes courtes. Je me sens bien, c'est génial. Bravo pour ce site.

Bonjour. Ci-joint 3 photos:


- une de moi vers 7 ans. Le short est très court et très serré, dégageant mes jambes depuis le haut des cuisses, jusqu'aux pieds, avec des sandales en cuir au passage entre les orteils, moyen de m'obliger à rester sans chaussettes.


- une de moi vers 9 ans, un peu équivalente: toujours short court (et rouge), donc cuisses, genoux et jambes nues, et cette fois-ci tongs en plastique, mais même principe: à enfiler entre les orteils donc sans chaussettes, et bien découvertes laissant les pieds nus.


- pour internationaliser: mon correspondant sénégalais dans le cadre d'un jumelage de mon collège. Pour lui aussi c'était short, toute l'année compte tenu du climat. J'avais aussi été frappé par sa coiffure, tondu à ras.

Merci pour votre blog passionnant et nostalgique. Bien cordialement

Laurent

    Années 1960

Moi aussi, j'ai porté des culottes courtes. Je suis né à la fin des années 50 donc dans les années 60, c'était une mode incontournable. Dès la fin du mois de mars, ma mère me faisait essayer mes culottes courtes de l'année précédente ; souvent, elles ne m'allaient plus donc il m'en fallait de nouvelles. Mes pantalons étaient coupés à mi-cuisses ; un ourlet et me voilà prêt à affronter une nouvelle saison de printemps. Plus tard, c'était l'époque des shorts, vers la mi-juin. Pour en revenir aux culottes courtes de printemps, je redoutais le moment de les mettre, surtout pour aller à l'école. Pour m'y habituer, je les mettais d'abord à la maison, puis peu à peu, j'allais jouer dans la cour . Pourtant, il fallait bien à un certain moment, ne plus mettre de pantalon du tout. Certains de mes copains portaient déjà des culottes courtes depuis plusieurs jours ce qui incitait ma mère à me faire mettre la même chose. Et puis un soir, elle me disait que s'il faisait beau le lendemain, je n'y couperais pas. (c'était souvent au début d'avril). Le matin, en m'éveillant, si je voyais des rayons de soleil passer à travers les volets, je savais que la période des pantalons était terminée. C'était donc le départ nu-jambes (elles étaient bien blanches), pour l'école . Sur le chemin, j'essayais de cacher mes cuisses nues avec mon cartable mais ce n'était pas facile. En arrivant, je n'étais pas le seul en culottes courtes et cela me rassurait. Enfin, c'était le moment de rentrer en classe. Comme j'étais un peu enveloppé, lorsque je m'asseyais, mes cuisses paraissaient encore plus grosses. Lorsque j'étais interrogé devant toute la classe, j'avais un peu honte. Puis venait la première récréation et j'oubliais mes jambes nues. A la fin de la journée, je m'y étais habitué et cela valait mieux car les pantalons longs étaient définitivement rangés ou coupés jusqu'à l'automne, même si le froid revenait (ce qui était toujours le cas). Bientôt, c'était le temps des genoux écorchés qui saignaient abondamment et s'infectaient souvent, ce qui laissait des cicatrices que nous comparions et dont nous étions fiers ; les tibias étaient couverts de bleus et de griffures mais nous ne sentions rien car les jambes étaient alors endurcies. En octobre, quand il fallait remettre les pantalons longs, je regrettais alors le temps des culottes courtes et j'aurais bien aimé les porter plus longtemps, même toute l'année (on est bien plus à l'aise). Ce sont des souvenirs peut-être un peu futiles mais je suis heureux d'avoir connu cette époque ! Cela permet de bien avoir sa place dans l'enfance grâce à ce simple vêtement, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui où il n'y a plus de points de repères.

Jean-André

    Culottes courte et blouse en nylon.

Bonjour. Il est vrai qu'en france pendant les années 60 et 70, nous les garçons, nos mères nous mettaient des culottes très courtes à bretelles et cela jusqu'à 14 ans, plus la blouse en nylon et souvent avec un beret, sans compter que nos tetes étaient toujours bien rasées grâce à la tondeuse de maman ! Quant au martinet à lanieres en cuir c'était tellement banal, je n'en parle même pas car comme toutes les mamans en avaient un à la maison et justement, avec nos culottes bien courtes et nos bretelles tendues, pour nous fesser il suffisait que nos mères soulèvent nos blouses en nylon et soit nous mettre sur leurs genoux ou soit nous faire pencher au-dessus la table ou une chaise et elles nous fouettaient à toute volée avec leurs martinets ! Qu'est ce que nos pauvres cuisses prenaient ! Des fois on avait tellement bien reçu une sévère fessée au martinet qu'on avait du mal à s'assoir et on était obligés de mettre un cousin pour s'assoir. Le seul bon souvenir que j'ai gardé des culottes courtes, c'était que pendant cette periode où nos meres nous achetaient des culottes tyroliennes en cuir vertes brillants avec ses bretelles en cuir épaisses et réglables grâce aux boucles et la pièce en cuir à travers la poitrine. Elles étaient inusables mais même là, nos meres là aussi nous remontaient au maximun nos bretelles pour que dès qu'on s'abaisse, on offrait nos fesses bien dégagées à leurs martinets et en régle générale, on connaissait le martinet qui nous faisait si mal jusqu'à nos 16 ans. Comme des fois arrivé le dimanche et en sachant qu'on sortait souvent en visite dans la famille, et bien ma mere me laissait mettre ma culotte tyrolienne mais en plus elle m'obligeait à mettre une nlouse en nylon par dessus et mon beret. Bref, nos meres à cette époque elles nous avaient bien sous la main. Certes les filles comme mes soeurs elles aussi devaient mettre des jupes plissées à bretelles et un beret comme moi et elles étaient fessées au martinet également. Mais elles n'étaient pas mises au piquet mains sur la tête comme moi ! Si vous avez vécu la meme chose que moi, j'aimerai lire vos témoignages !

Mark Saniez

 

    Réponse à Mark

Bonjour Mark. Merci pour votre témoignage. Je suis cependant un peu surpris par la période que vous citez, notamment les années 1970. Si le short était porté couramment (et quasi systématiquement en été) et la blouse généralement obligatoire pour aller en classe, je n'ai aucun souvenir du port du béret. Peut-être chez les scouts, ou durant des périodes bien antérieures (années 40-50)? Et concernant la coiffure, la mode était aux cheveux longs. Les quelques copains qui ont été tondus (soit à cause de poux, soit à titre de punition) étaient raillés et marginalisés. Le martinet trônait dans beaucoup de maisons, mais davantage à titre d'avertissement, il était assez rarement appliqué sur les cuisses, il fallait que la faute soit grave. D'où mon étonnement face à vos propos. Mais prêt à en discuter avec vous!

Bien cordialement. Laurent

    Culottes courtes et martinet

Comme je l'ai écrit précédemment, j'ai connu l'époque des culottes courtes (années 60). Quant au martinet, mes parents n'ont pas eu souvent à s'en servir : c'était juste une « force de dissuasion ». Je savais qu'à la moindre bêtise, j'allais recevoir des coups de martinet sur mes jambes nues et cela me faisait réfléchir. Je n'ai jamais reçu ni gifles ni aucun autre châtiment corporel. Aujourd'hui, les enfants font ce qu'ils veulent et les parents sont souvent exaspérés : ils en arrivent à frapper beaucoup plus fort car ils sont à bout de nerfs... ou bien ils démissionnent. Résultat: des enfants qui ne connaissent pas le bien du mal et qui (je pense) sont malheureux sans repères … Revenons aux culottes courtes et au simple martinet: cela ira bien mieux pour tout le monde.

Jean-André

    Culotte très courte et fessée à l'école primaire

Il faut dire qu'à cette époque, certains parents envoyaient leur gamin en short très court qui était pas rare de voir le début de la partie fessière et une fois courbé sur le bureau pour recevoir la fessée, il suffisait de remonter le short vers le haut pour bien dénuder une bonne partie des fesses. Si les parents envoyaient leur enfants dans cette tenue mignone il y avait bien une raison.

Christian

 

    Réponse à Jacques

Votre témoignage est intéressant, surtout les photos où vous êtes à votre avantage: Pas du tout bébé, mais jeune et viril à la fois. Si j'avais eu des garçons, je les aurais habillés de la sorte jusqu'à la première... Mais avec des culottes bien au-dessus du genou !!!

Michel

    Port des culottes courtes

Nous sommes à la mi-avril et je n'ai pas vu encore un seul gamin en culottes courtes ou bermuda ou short. Il ne fait pourtant pas très froid. Comment ces enfants peuvent-ils grandir, jouer, avoir une bonne santé s'ils sont en permanence emmitouflés. Dans les années 60, nous étions déjà tous nu-jambes (avec un anorak si le temps devenait plus froid) mais plus de pantalons jusqu'à l'automne. Conséquences: nous étions endurcis, nous étions à l'aise pour jouer dehors (mais de nos jours on ne voit plus beaucoup d'enfant jouer à l'extérieur...ils font du "sport", encadrés, coachés, sans aucune initiative ni possibilité d'imagination personnelle). Nous faisions le plein de vitamine D avec nos jambes à l'air. Comment s'étonner d'avoir de jeunes adultes souvent malades aujourd'hui. Quel gâchis!

Jean-André

    Réponse à la question posée par rapport aux culottes tyroliennes en cuir

Au sujet de la question qui m'a été posée par une autre personne sur ce blog, (concernant les culottes de cuir tyroliennes dans les années 70 en France), habitant en Alsace et donc frontalier avec l'Allemagne, il suffisait juste de traverse le Rhin et tout de suite on était arrivé en Allemagne, (Breisach am Rhein, Freiburg im Breisgau usw...) en plus parlant l'allemand il n'y avait aucun probleme ! Déjà à la frontiere il y avait plein de boutiques qui en vendaient, pour enfants et adultes et même en Alsace c'était très porté ! Mes premieres étaient en cuir vert lisse, les bretelles pareilles, ensuite j'en ai eu jusqu'à mes 18 ans, des noires en cuir lisse toujours avec les bretelles et la barre en cuir à travers la poitrine, mais comme ma mère grâce aux boucles des bretelles me les remontaient "très haut", il suffisait qu'elle me soulève mes blouses en nylon pour me fouetter mes fesses avec son martinet et dès que mes culottes de cuir devenaient trop petites, elle m'en rachetait et mes anciennes c'est ma soeur qui les mettait avec les bretelles et elle aussi était bien fessée comme moi au martinet, même sa tête était rasée comme moi aussi, comme ça il n'y avait pas de jaloux. Enfin nos culottes de cuir à moi et ma soeur nous ont bien servies !

Mark

    Réponse à Mark

Bonjour Mark, bien reçu votre message. Je comprends mieux ainsi: imprégné de culture germanique, la culotte en cuir, une tenue uniforme et une coiffure type béret étaient encore portés dans les années 70 dans votre région frontalière de l'Allemagne. Je suis par contre très surpris pour ce qu'il en est de votre sœur. Déjà dans le message précédent, vous disiez qu'elle était en jupe et maintenant qu'elle portait vos anciennes culottes. Et la tête rasée, OK pour les garçons, mais je trouve ça un peu choquant pour une fille. Chez nous, mon frère et moi étions en short le plus souvent, et notre sœur en jupe ou robe. Nous avions les cheveux courts, voire très courts (en dépit de nos protestations, ma mère ne nous laissait pas suivre la mode des cheveux longs et nous imposait le coiffeur tous les mois), mais notre sœur avait les cheveux longs. Peut-être injuste, mais la différence garçons-filles est là. Et il y a quand même une différence entre cheveux courts et tête rasée. Je suis donc très étonné. Mais vous avez peut-être d'autre explications? Bien cordialement.

Laurent

    Nouveau style

Bonjour, je trouve votre site super, j´ai 15 ans et à la rentrée prochaine, j´aimerais avoir ce style des années 60-70, je trouve ces tenues plus jolies que les tenues d´aujourd´hui (jogging,...). Je serais interessé par toutes sortes de culottes courtes et même le lederhose. Pourriez vous me donner des sites qui vendent toute sortes de culottes courtes de grande taille ? Car je fais 1 mètre 92 et je fais du 32-34 sur tous les pantalons. Cordialement.

Jason

    Bêtise! L'esprit des culottes courtes
C'est immanquablement ce qui arrive quand deux grands garçons choisissent de rester en culottes courtes plus longtemps qu'ils le devraient. Cela m'est arrivé aussi en seconde et en première encore en culottes courtes au lycée privée que je fréquentais, le préfet de discipline mettait toutes mes bêtises de potache sur le compte de «l'esprit des culottes courtes». Je crois qu'il n'avait pas complètement tort. Le fait de porter des culottes courtes à 17 et 18 ans me rajeunissait d'au moins trois ou quatre ans et me portait à frayer avec des camarades en culottes courtes plus jeunes que moi et à faire le même genre de bêtises qu'eux. Peut-on parler de régression temporaire vers l'enfance ou d'infantilisation? Je crois que oui dans une certaine mesure, mais je n'en étais pas conscient en ce temps-là. Même si dans les années 50, nous étions peu nombreux au lycée à porter des culottes courtes, j'étais loin de trouver cela gênant. Je ne trouvais même pas inapproprié ou inconvenant de recevoir des fessées du préfet ou de mes parents à.ces âges. Preuve que la tenue peut induire du point de vue psychologique et social tout un autre comportement.

Yves

    Bravo

Bonjour. Bravo pour ce blog ! Culotte courte, ça me rappelle... ma jeunesse en culotte bien courte toute l'année jusqu'à 15 ans et avec le martinet dans la cuisine. Y compris pour aller en classe. A la maison culotte courte obligatoire... Première chose à faire en rentrant... culotte courte... J'en mets encore.

Yohan

    Volontairement en culottes courtes

Dans les années "1960", les culottes courtes étaient imposées aux garçons que ça leur plaise ou non. Je reconnaissais que c'était un vêtement pratique pour s'amuser.Je trouvais agréable d'avoir les jambes et les cuisses à l'air libre. Avec le temps, j'avais pris goût à en porter même parfois en hiver. En cas de pluie, je n'avais qu'à m'essuyer pour être au sec alors qu'en pantalon les jambes mettaient plus longtemps à sécher. En hiver, ça piquait parfois un peu mais je trouvais cela vivifiant. Et puis ma mère n'arrêtait pas de me dire que j'étais plus beau, plus mignon en culottes courtes. Aussi à treize ans en 4°, pour lui faire plaisir, et aussi un peu par défi vis à vis de camarades de classes qui ne voulaient plus en mettre, je proposai à ma mère de ne plus porter que des culottes très courtes jusqu'à la fin de ma 3°. Elle se montra fort enthousiaste et ravie. Elle adorait m'habiller à sa guise, choisir mes vêtements, m'organiser des tenues impeccables autour des culottes courtes. Elle allait pouvoir s'en donner à coeur joie. Forte de mon volontarisme, ma mère entreprit de passer en revue mes culottes courtes et je me pliai volontiers à ces essayages. Elle veilla à ce que chaque culotte fut bien ajustée à la taille par une ceinture et que mes cuisses fussent bien dégagées aux trois quarts nues. Elle n'aimait pas les culottes trop larges, trop flottantes et les voulait tombant bien droites sur le haut des cuisses. Bleu marine, beiges, grises dominaient qu'elles fussent en velours, flanelle, tergal, coton. Mon unique pantalon, en velours gris , fut transformé en une culotte bien courte et je n'eus plus que des culottes courtes pour m'habiller. Cependant nous approchions de Noël et pour fêter ma décision de rester en culottes courtes en permanence, ma mère décida de m'en offrir deux nouvelles. Bien que ce ne fut pas la saison, ma mère connaissait certains magasins qui en gardaient un peu en réserve pour les fêtes. "Ce n'est pas qu'on en vend beaucoup en cette saison mais pour les fêtes il existe toujours une petite demande", précisa la commerçante. Ma mère en pointa quelques-unes que je passai de bonne grâce. Avec ma petite taille, le "12 ans" m'allait parfaitement. Ma mère choisit une marron en velours et une grise à fines rayures en tergal. Et elle demanda de les raccourcir d'un revers pour atteindre "la longueur" souhaitée. "Il accepte de ne plus porter que des culottes courtes, elles feront partie de ses cadeaux de Noël. Et puis j'aime bien avoir mon petit garçon en culottes très courtes, et en plus c'est plus pratique pour les punitions", avoua ma mère, ce qui fit sourire la dame. C'était aussi une façon de me rappeler qu'à la maison pendait un martinet destiné exclusivement à mes cuisses. Ce n'est pas que je faisais beaucoup de bêtises ni que j'étais indiscipliné, non, mais il servait surtout en cas de notes insuffisantes en classe. Ayant de grandes possibilités mais d'un caractère indolent, ma mère l'avait utilisé sans faiblesse sur mes cuisses nues depuis la 6°. Et le martinet s'était révélé efficace et très persuasif sur mes résultats scolaires. Ma mère m'avait fixé la note de douze à atteindre et je savais qu'en dessous le martinet m'attendait. Et en 4° il gardait toute sa place éducative, je l'avais reconnu auprès de ma mère. Même si mes cuisses arboraient les traces du martinet pendant un jour ou deux, je trouvais que c'était un inconvénient supportable et mérité. Et puis ma mère l'employait toujours de façon mesurée et avec justice. Aussi les punitions au martinet ne m'avaient pas dissuadé de porter des culottes courtes en permanence. Cet hiver-là, ma mère donna priorité aux culottes courtes en velours et en tergal. Je portais de grosses chaussures et des chaussettes montantes jusqu'en dessous des genoux, ce qui mettait encore plus mes cuisses en évidence. pour le dimanche et les jours fériés, j'avais droit à un costume avec une culotte fort courte en flanelle. Avec l'arrivée du printemps, ma mère ressortit les culottes courtes en coton surtout dans les tons bleus ou beiges. Elle privilégiait alors les chemisettes à manches courtes, les chaussettes ne couvrant que les mollets et aux pieds des chaussures basses ou des sandales. Cependant je devais rester vigilent pour mon travail car le martinet veillait au grain et à la moindre baisse venait cingler sans difficulté mes cuisses. J'avais droit à quelques moqueries de camarades auxquelles je répondais par l'indifférence, et puis à la longue on ne faisait plus attention à moi. Et avec le printemps d'autres élèves retrouvaient les culottes courtes. Après mon excellente 4°, ma mère trouva que cette discipline, culottes très courtes et martinet, m'avait poussé à donner le meilleur de moi-même. J e lui confirmai ma volonté de continuer ainsi en 3° et elle n'en attendait pas moins de moi. Ainsi encouragée, elle décida de se montrer plus exigeante encore pour cette classe déterminante pour l'orientation et le BEPC. Pour la rentrée, elle ne manqua pas de m'acheter des culottes neuves très courtes et un martinet neuf à cinq lanières carrées, épaisses et souples fabriqué par un cordonnier. En 3°, nous n'étions plus que quelques-uns en culottes courtes mais j'étais le seul à les porter aussi courtes et en permanence. Cependant j'exposai crânement mes cuisses affirmant que je les portais volontairement et que ça m'amusait de cultiver ma différence. Toutefois le nouveau martinet s'avérait fort redoutable quand il mordait mes cuisses qu'il décorait de belles zébrures qu'il me fallait assumer à la vue de tous. Heureusement, en dépit de quelques railleries, mes camarades se montrèrent fort pudiques et évitèrent d'aborder le sujet ; il est vrai que chez certains un martinet pouvait servir de temps à autre aussi. En hiver il m'arriva d'être le seul en culottes courtes mais je mis un point d'honneur à rester les cuisses nues. Ma mère me trouvait courageux et appréciait mon opiniâtreté. Et quand il le fallait elle n'hésitait pas à "réchauffer" mes cuisses avec le martinet. Puisque des règles avaient été fixées d'un commun accord, je ne protestais pas et me laissais corriger sans broncher. Tout se passait sans cris ni disputes entre ma mère et moi. Quelques élèves remirent des culottes courtes au printemps mais sans rivaliser avec la "longueur" des miennes. Je demeurai serain dans mes culottes très courtes toujours sous la menace du martinet en cas de "rechute" dans mes notes. Et au final les résultats furent à la hauteur des espérances de ma mère et des miennes. Pour la rentrée en seconde, j'étais pour la première fois vêtu d'un pantalon pour aller en classe. Cependant mes culottes courtes me manquaient et bientôt j'en remis à la maison ou pour sortir. En fait je n'arborai un pantalon qu'en classe et dehors je restai en culottes courtes. Quant au martinet, il pendait toujours au salon. Vexé par les premiers résultats médiocres en français, je demandai à ma mère de remettre en service le martinet. Elle accepta de mauvaise grâce mais comprit ma position. Et il servit parfois pour sanctionner mes insuffisances. Et il m'arriva d'aller encore au lycée en culottes courtes. Ce n'est qu'en classe de première que nous abandonnâmes cette discipline et je délaissai à regret mes culottes courtes, sauf durant les vacances.

Eric

    Réponse à Alain

Pour répondre à Alain, personnellement comme je l'ai indiqué précédemment j'ai été obligé de porter des culottes très courtes jusqu'à plus de 15 ans - certaines étaient non seulement très courtes mais très larges et laissaient souvent apercevoir le slip qui à l'époque n'était pas ajusté comme maintenant. Je ne dis pas la honte quand au collège à 14 ou 15 ans si j'étais debout et les autres assis " ils et elles" pouvaient facilement voir l'entrejambes il en était de même lorsque je m'asseyais par terre - si j'avais les jambes un peu écartés. Le fait aussi de mettre les mains dans ses poches faisait remonter les jambes de culotte et cela permettait d'apercevoir le slip. Ça n'a jamais été pour moi un plaisir, à 13 - 14 ou 15 ans on est plutôt gêné de savoir que d'autres puissent voir le slip et le reste. Souvent l'élastique du slip était un peu lâche et il glissait ressortant par une jambe de culotte. Déjà être en culotte dans les années 1970 n'était facile mais lorsque tout le monde pouvait apercevoir le slip qui dépassait c'était la honte surtout dans un collège mixte à 14 et 15 ans. Tout comme il était aussi gênant d'aller acheter des culottes courtes alors que des garçons plus jeunes essayaient des pantalons et d'être obligé de se mettre en slip à 15 ans entre 2 rayons devant des vendeuses pour enfiler ces culottes et de voir leur sourire en disant à notre mère: "vous avez raison de les obliger à porter encore des culottes courtes ça leur va bien et ils sont très mignons."

Raminau

    En culottes courtes à bretelles et jupes plissées à bretelles pour aller à l'école !

A mon époque (milieu des années 70) et surtout dans les écoles privées ou religieuses les culottes courtes à bretelles ainsi que les jupes plissées en tergal bleues marine avec larges bretelles étaient encore bien portés en France, en plus de la blouse bleue marine en nylon et nous arrivant en bas de nos jambes et qui pouvaient etre boutonées soit sur le côté ou même au dos par de grands boutons en plastique incolores et je ne mentionne même pas les berets qu'on devait mettre aussi à longueur de journée sur nos têtes et je vous fais grâce aussi du Martinet à lanières en cuir et qui était bien utiliss à toute volée soit sur nos cuisses voir carrément le posterieur, aussi bien dans ces écoles que par nos mères à la maison à la moindre incartade ! Et quant à l'âge de les porter il n'y avait pas de limite, car même moi à l'âge de 18 ans et étant une fille je continuais à porter tout cela, sans compter les bonnes fessées que j'avais encore au Martinet ! De plus les jeudis et les jours qu'on avait pas d'école, néanmoins on devait rester grandes filles et grands garçons toujours avec nos culottes, jupes à bretelles et blouses en nylon, en plus pour ne pas les salir, nos mères avaient vite fait de nous mettre encore en plus par-dessus un tablier avec bavette et bretelles croisées dans le dos ! Et dès qu'on sortait de nouveau le beret sur la tête et le martinet dans les mains de maman histoire de nous faire encore réflechir ! De plus pas question de sortir à l'époque sans notre mère ou nos parents et même lorsqu'un sortait en voiture pour aller voir la famille nous étions toujours habillés pareils et bien sûr maman prenait son martinet au cas où...! Mais comme la plupart de nos cousins et cousines allaient eux aussi dans des écoles privées ou religieuses ils et elles étaient habillés comme nous et subissaient également de bonnes fessées au Martinet tout comme nous. Ce n'était pas quelque chose d'inhabituel à cette époque. Ah, ça n'avait strictement rien à avoir avec ce qui se passe aujourd'hui ! Mais beaucoup de personnes disent qu'on était certes élevés par la discipline, mais ce n'était pas plus mal !

Carmen

    Hiver 63

Que de souvenirs en parcourant votre site ! Je me souviens de l'hiver 63 que j' ai passé en culottes courtes pour la bonne raison que ma mère avait banni les culottes longues. J'avais eu l'audace d'en réclamer une, étant un des rares à l'école les jambes nues. Cette audace m'avait valu une fessée déculottée. Ceci avait clos le débat je dus passer cet hiver très rigoureux les jambes nues avec des grandes chaussettes et des culottes courtes d'hiver en velours et un peu plus longues que celles d'été.

Lucy

    Elements de fils de marchands de vêtements.

Il existe quelques sites bâtis autour de l'enfance du passé. Je dois dire qu'assez souvent ces sujets traités ne reflètent pas vraiment la vérité.

On y retrouve trop une touche de vision féminine, par exemple sur la longueur des culottes courtes, leur coupe, la façon  de la porter.

 

C'est par hasard que je me suis intéressé à la mode enfantine du XXème siècle. En 1985 j'ai récupéré une bonne partie du stock et des documents modes laissés par mes Parents.

 

La mode des culottes courtes au look juvénile est apparue après 1918. La France se retrouvait déficitaire en population masculine. Les femmes s'étaient particulièrement émancipées en jouant un grand rôle dans l'effort de la guerre. In fine; après 1918, la société française était entre les  mains des femmes dans nombre de domaine. Appuyé par une politique de renatalité, l'enfant est devenu désiré et aimé; et les familles aidées. Ainsi les mères, avec leur sensibilité féminine ont commencé à choyer leurs enfants en poupées (terme retrouvée dans les années après guerre). L'allure des garçons devenait de plus en plus  juvéniles, même un rien fillette; c'était des cheveux longs, des barboteuses, des culottes de plus en plus courtes, des dentelles, des manches ballon,  des guimpes smockés ou brodés, la affaires roses !,  et autres embellissements.  Les filles avec des robes anglaises ou des ensembles avec jupe. La longueur était pratiquement codifiée. On ne pouvait pas imaginer une fillette de 8 ans habillée avec une robe plus longue que le haut de son genoux.

 

Les culottes des jeunes garçons comportaient des bretelles. Il était important pour une bonne tenue que sa culotte soit correctement remontée.

Après 1920, les culottes courtes voient la disparition des braguettes. Leur confection à partir de patron modèle trouvés dans les magasines de modes était ainsi plus facile. Puis faut-il dire que l'enfant vêtu d'une culotte courte coupée assez ample n'en avait plus l'utilité.

Charles

    Culotte courte en hiver

Bonjour. Quelle bonne chose qu'il y ait aujourd'hui internet, car cela permet de converser de bien des choses, y compris de la culotte courte portée dans notre enfance. Je souhaite par mon message témoigner du désagrément du port de la culotte courte en hiver. Je suis né en 1964, ce qui m'a valu de les porter dans les années 1970 à la période pendant laquelle elles l'étaient vraiment courtes, c'est à dire avec un entrejambe de 2 à 3 centimètres. Rien à redire pour l'été, où tous les garçons la portaient tout naturellement. Par contre, en hiver, tout le monde trouvait normal de porter des pantalons. Finies ces incongruités des années 1950 et 1960 de porter du court en plein hiver. Mais malheureusement, pas pour moi. Je faisais partie d'une troupe scout et les chefs avaient eu l'idée d'organiser un hike de trois jours à la mer du nord lors des vacances de Noël. Lors de la préparation de mon paquetage, j'ai bien entendu envisagé de prévoir un pantalon, mais ma mère s'y est opposée, prétextant qu'il fallait respecter l'uniforme. J'avais beau supplier, elle est restée intransigeante. Alors que tous les autres avaient les jambes bien protégées par des pantalons de velours épais, je me suis retrouvé le seul à avoir les jambes nues depuis le bas des genoux (je portais tout de même des bas de laine), les cuisses entièrement exposées au vent glacial pendant trois jours. Je me suis retrouvé les cuisses rougies, ce qui n'a pas manqué d'être remarqué par les autres qui ne cessaient pas de me railler avec des questions du genre "Est-ce que ça ne te fais pas froid aux cuisses, ce vent glacial?" Certains se sont même bien amusés à jouer à venir me giffler les cuisses en douce avec l'intention de les rendre encore plus rouges, ce qui les faisait bien rire. Et moi, tout ce que je recevais comme réponse des chefs, c'était "Tu n'avais qu'à mettre un pantalon." Un mauvais séjour à la mer du nord dont je me serais bien passé et suite auquel j'ai quitté les scouts. Je suis bien content d'avoir découvert ce blog et de pouvoir y témoigner anonymement de ce week-end en culotte courte qui m'a fait bien souffrir physiquement et psychologiquement.

Eric.

    Bagarres en culottes courtes

Gamin, j'étais évidemment en culottes courtes, l'hiver également. J'aimais me battre avec un adversaire aussi vêtu de culottes courtes. Lorsque j'étais vaincu, j'aimais bien le sentir sur mon torse, me tenant les bras, et voir ses cuisses nues prolongeant sa culotte entre mon visage. J'y repense souvent. C'était une belle période de ma jeunesse.

    Jésuites

Bonjour. J'ai porté la culotte courte été comme hiver de l'âge de huit ans jusqu'à seize ans chez les jésuites. J'ai 65 ans aujourd'hui.

Josph

    Culottes courtes en hiver

Dernièrement, mes petits-enfants étaient étonnés que dans les années 50/60, les garçons portaient des culottes courtes toute l'année. Mais à bien regarder, mise à part 2 voire 3 semaines maxi ou la température descend en dessus de 0, le reste du temps la température est relativement douce. Cette photo est datée du 28 février 1960, j'ai 12 ans 1/2 et mon père à mis au dos: "Température de printemps 23° en région Parisienne !"

Daniel

Bonsoir, je suis un adolescent de 15 ans, et m’intéresse aux culottes courtes en ce moment. J’apprécie beaucoup votre site et je tiens pour vous remercier de l'avoir créé. C'est donc tout naturel pour moi de vouloir en porter, mais je ne sais pas où en acheter, n'étant plus à la mode aujourd'hui. J'en serai ravi si vous m'offriez quelques renseignements sur ce sujet au cas où vous en auriez. Merci !

Emile

Bonjour Emile, voici un moyen très simple de se procurer des culottes courtes en 2017:

Couper les jambes d'un pantalon ou d'un jean devenu trop court  au dessus du genou puis faire un ourlet en fonction de la hauteur désirée (une coulotte courte n'est qu'un pantalon sans jambes contrairement au short qui est vêtement de sport). C'est ce que faisait ma mère 2 fois par an (printemps, automne) plutôt que jeter mes vieux pantalons de l'année. Ca me permettait d'être en culotte courte dès le mois de mars, puis en octobre-novembre; sinon, en short pour les mois d'été !

Jean-André

     En Belgique

J'ai porté une culotte vraiment très courte jusqu'à seize ans. Même dans les années soixante pendant les hivers extrêmement froids. Mes cuisses étaient rouges et bleues. Heureusement mes camarades portaient aussi des culottes courtes. Chez les scouts je portais comme leader naturellement des culottes courtes, j'avais déjà 50 ans. Maintenant j'ai 71 ans et je porte encore tous les jours des shorts. Je vois que les adolescents portent aujourd'hui des culottes courtes et c'est très bien!

Benjamin

    Un témoignage en forme de réflexion

Bonjour Monsieur, Faisant des recherches sur la symbolique du corps humain, je suis tombé sur votre site qui a retenu mon attention. Le sujet bien ciblé est rarement abordé sur la toile, et soulève avec mesure un fait sociologique bien particulier à notre société occidentale et à son histoire. Votre analyse et les témoignages qui suivent, traduisent bien le rapport que nous entretenons avec notre corps et les limites que nous nous fixons. Je vous soumets ma réflexion. Ce qui me paraît intéressant, ce sont les visions personnelles de situations différemment vécues à des époques pourtant identiques. J’en veux pour preuve mon propre vécu d’une enfance des années 60 qui semble opposé à certains de vos témoignages. Contrairement à ceux-là, je n’ai jamais porté de culotte courte durant mes années de primaire et de secondaire. Et je n’ai aucun souvenir que mes camardes en portait, sinon un seul garçon qui en était habillé jusqu’en classe de 3ème. Mais il était considéré comme parachuté du passé et ses parents un peu "vieux jeu". Non ! Nous portions des pantalons pas très stylés, il faut le reconnaître, en fuseau ou plus tard à "pattes d’éléphants", pas très flatteurs pour la silhouette. Lorsque les chaleurs arrivaient, habituellement après les fêtes de la Pentecôte, nous sortions les shorts qui étaient très courts et déjà en synthétique souvent moulants et aux couleurs vives. Ce n’était pas non plus très heureux et pas toujours très confortables. Je n’en conserve pas un souvenir très agréable car notre pudeur d’enfants en prenait un coup. Donc pas question de culotte courte dont le nom même, était tombé en désuétude. On parlait éventuellement de pantalon court, mais c’était pour les grandes occasions : mariages, anniversaires, et pour ma part, dès 7 ans, c’était terminé. Après 68, je ne vous apprends rien, la société a radicalement basculée. L’influence américaine, l’aspiration d’un retour à la nature et le développement des loisirs et des voyages ont changé notre appréhension sociale du corps. Le jean, le short et le bermuda ont définitivement fait disparaître la culotte courte. Celle-ci, même si on peut en éprouver une nostalgie, était dans les années 20 à 50 représentative d’une tranche d’âge. L’abandonner était un rite de passage pour atteindre l’âge adulte. L’enfant était alors considéré comme un adulte en devenir. Être maintenu en enfance était une humiliation. A partir des années 60 et 70, la jeunesse s’est émancipée. L’enfant a été considéré comme un être à part entière ; il a appris à être responsable, à faire des choix ; il a acquis des droits. Dans le même temps le short et le bermuda sont devenus un vêtement synonyme de vacances et de loisirs sportifs. Ils se sont démocratisés et ont cassé les barrières des classes d’âge pour correspondre à des valeurs d’émancipation et d’expression libre du corps. Or cette conquête du corps est plus l’apanage de l’adulte que de l’enfant. Depuis de nombreuses années animateurs puis directeur de centres de vacances, j’ai constaté combien de plus en plus les enfants délaissent les shorts au profit des joggings malgré nos conseils d’habillement. Et les shorts retournent tout propres et bien pliés à la maison. A l’inverse, il est désormais courant de voir des adultes jeunes et moins jeunes, en bermuda en vacances ou même quotidiennement en ville, dès que les premiers jours de printemps arrivent. Un autre constat peut être fait chez les lycéens ou les étudiants qui portent des bermudas durant leurs activités scolaires. Choses impensables il y a quelques années de cela. Il y a là un phénomène de société qui déplacent les vieux schémas. L’individu a pris de l’importance. Nous sommes de plus en plus à la recherche du bien-être et de la bonne santé. Nous cherchons à nous affirmer pour nous-mêmes et non pour une idéologie ou une appartenance de classe. Cette émancipation passe par une recherche de liberté, d’autonomie et s’exprime par le langage du corps. Pour cela, les jambes ont toujours été perçues comme symbole de la relation sociale, symbole de la force et de l’indépendance. De nombreuses expressions en attestent : ne dit-on pas "être à genoux" ou "se mettre à genoux" pour signifier sa fatigue ou sa soumission, et au contraire "être debout" pour dire sa volonté. En revanche, le bas du corps reste associé dans nos traditions, aux lieux des émonctoires, une partie sale du corps accordée à la terre et à l’animalité. Montrer ses jambes serait donc, outre cette connotation sexuelle et honteuse, une affirmation de son individualité et de la détermination du soi. Un difficile combat intérieur à mener pour harmoniser notre schémas corporel, mais vis à vis duquel toutes les techniques de connaissance de soi développées ces dernières années ont bien facilité la résolution. Aujourd’hui le pantalon n’est plus un vêtement qui catégorise l’adulte, c’est un vêtement fonctionnel adapté au monde du travail, à la représentation d’un métier ou d’un protocole, un vêtement de protection répondant à des contraintes techniques. A l’inverse, le bermuda ou le short pourraient bien sortir de leur statut de vêtement de loisirs et acquérir leurs lettres de noblesse en devenant un vêtement habillé composant la tenue vestimentaire ordinaire du garçon et de l’homme. L’image de la silhouette masculine pourrait en être redessinée. Quant à nos souvenirs, ils sont toujours embellies par le filtre tu temps et nous n’en retenons que ce qui nous réchauffent le cœur face aux difficultés et peurs du quotidien. Certes la nostalgie nous nourrie mais n’est pas bonne conseillère pour voir au devant et non, ce n’était pas forcément "mieux avant", loin de là. Les bonnes choses et les vrais valeurs reviennent par cycle, mais jamais sous la même forme. Sachons nous en inspirer à l’aune des réalités d’aujourd’hui. A méditer... Recevez toutes mes félicitations pour votre site où voisinent à la fois objectivité, douceur et mélancolie. Bien à vous.

Guy ENA

Le short une philosophie de vie

Bonjour un grand merci pour votre merveilleux site. Que du bonheur. Etant né en 1970 je n'ai plus connu le port du short toute l'année à l'école mais durant la bonne période je n'ai connu que le short très court. Quelle joie de se sentir libre si bien que j'ai toujours détesté le bermuda que je considérai comme un pantalon. N'ayant jamais perdu cet amour du short court, je le porte depuis des années en toutes saisons. Il fait parti de ma vie et c'est toujours avec la même joie que je le porte aussi bien dans la vie de tous les jours que le dimanche en randonnées.

Denis

Bonjour J'ai découvert ton blog, les témoignages sont vraiment très intéressants. Moi même ai connu l'époque des shorts synthétiques très courts dans les années 70-80 et j'ai vraiment adoré. Merci encore.

Jérôme

Hiver en culottes courtes.

Comme le montrent des photos de catalogues de mode hiver des années 50, 60 et 70, plus des photos prises en hiver qui illustrent ce blog, il n'était pas du tout incongru de faire porter du court aux garçons en plein hiver. C'était dans les mœurs et personne ne se posait la question de savoir si c'était une bonne chose ou pas. C'était juste comme ça. Hors, ce que l'on constate, c'est que par contre, les filles portent des jupes plus longues en plus de bas de laine qui leur couvrent intégralement les jambes. Devoir sortir en plein hiver, cuisses nues, alors que les filles avaient le droit, elles, d'être confortablement habillées contre le froid me mettait en rage. La morsure cinglante du froid sur mes cuisses nues était une torture permanente des plus désagréables et qu'est-ce que j'aurais aimé être une fille afin de pouvoir y échapper. Si par contre, je retirais ma cagoule, c'était "Remets ta cagoule avant que je ne me fâche !" Mais, lorsque je me plaignais d'avoir froid aux jambes, c'était "Cesse de te plaindre !" Ma mère, très traditionaliste était intransigeante sur le port des culottes courtes toute l'année pour les garçons y compris en hiver, alors que mes cousines recevaient toutes les attentions pour qu'elles soient chaudement habillées et je me sentais rabaissé et humilié.

Eric

​Culottes courtes très courtes

Moi j'ai commencé à porter des culottes courtes très courtes été comme hiver à partir de 7 ans. Quand ma grand mère en avait mare de repriser les pantalons. Elle a dit a ma mère: J'ai transformé tous les pantalons en culottes courte très courte et ma mère lui donnait raison. Ma mère me dit: Tu porteras des culottes courtes très courtes été comme hiver jusqu'à l'âge de 18 ans et tu auras aucun pantalons et si tu as ton bac tu auras ton premier pantalon. Quand je pense que j'étais tout seul en culottes courtes très courtes en hiver, j'avais très honte devant mes copains qui se foutaient de moi et depuis j'ai toujours aimé porter des culottes courtes très courtes été comme hiver sauf au travail. J'ai 45 ans.

Houssais

Témoignage sur le port forcé de la culotte courte

Bonjour, Mon témoignage est probablement relativement banal sur votre site mais lorsqu'à 12 ans j'ai été forcé par mon beau père de porter des culottes courtes, ce fut particulièrement mortifiant pour moi. En avril 1983 (je suis né en mai 1970), mon beau-père (qui jusque-là ne s'était pas particulièrement occupé de moi) se mit soudainement à s'intéresser à mon éducation avec l'assentiment de ma mère (débordée professionnellement à cette époque ). Il décida que je devrais dorénavant porter des culottes courtes car il considérait que je commençais à être insolent et à me prendre pour un petit cador (que ce soit en classe ou à la maison). Il faut dire que je répondais assez souvent à ma mère et que j'avais eu un mot dans mon carnet de correspondance par ma prof de maths pour des bavardages et des écarts de comportement. Mon beau-père décida qu'il fallait me remettre à ma place de "petit garçon" estimant que mon insolence était due au laxisme de l'éducation que j'avais reçu jusque-là. Malgré mes supplications et mes promesses de changer mon attitude, il demeura inflexible et exigea du jour au lendemain que mes tenues vestimentaires soient plus conformes à un "petit garçon de mon âge ". Je fus donc habillé comme un petit garçon modèle. Finis les jeans et les baskets. Je fus envoyé au collège habillé dans des costumes de flanelle gris (ou bleu marines) comportant une culotte courte et des chaussettes montantes. Ma honte de me montrer à mes camarades dans cette tenue fut immense. Je me souviens sentant les regards sur mes cuisses outrageusement nues. J'étais le seul au collège à être affublé de la sorte. Je me sentais impuissant face à l'autorité de mon beau-père car celui-ci, en plus de ces nouvelles règles vestimentaires, décida d'introduire les châtiments corporels dans mon éducation. Je suis resté habillé comme un petit garçon jusqu'en classe de troisième !

Emanuel

En culottes courtes même à l'uni

C'est fantastique la fascination que la culotte courte peut avoir sur un garçon ! Né au début des années 40, je l'ai toujours portée jusqu'à la dernière année de mon cours secondaire. En Seconde et en Première surtout, je supportais très mal et de mauvais gré, d'être affublé de ce vêtement enfantin ridicule. J'étais vraiment embarrassé et même honteux parfois d'exhiber mes jambes et mes cuisses qui se couvraient de plus en plus de poil follet. J'ai finalement obtenu de mes parents, après beaucoup de résistance de leur part de terminer la dernière année année de mon cours en pantalon long. Mais voilà que l'année suivante, pour aller à l'uni, je décidai, de mon propre chef, sans l'aval de mes parents de remettre les minishorts de velours côtelés et de coutil qui avaient ponctué la fin de mon adolescence, toutes les fois que le temps le permettait. À vrai dire, c'était un mauvais signal à envoyer à mes parents qui, perplexes, jugeaient devoir toujours me traiter sévèrement comme le môme difficile que j'avais été. J'ai même renoué à l'occasion avec la fessée et les retenues à la maison. J'avais pourtant 19-20 ans ! Fasciné par le port de la culotte courte, j'éprouvai une réelle compulsion à exhiber mes jambes et mes cuisses blanches et lisses ! Miracle ou magie des culottes courtes !

Yves

En culottes courtes et en shorts !!!

J’ai moi aussi, porté des « culottes courtes » et des shorts étant enfant, depuis je ne sais quand, jusqu’à aujourd’hui ! … Je suis né en 1966, j’ai donc eu la joie d’en profiter, oui la joie, parce que contrairement aux témoignages du site, je n’étais pas obligé : C’est au mois d’avril quant mes camarades de classes en mettaient que j’en faisais autant… Ainsi donc, depuis début avril jusque fin septembre, j’étais tous les jours en « culottes courtes » ou en shorts. Mes « culottes courtes » étaient bien sûr très courtes, elles s’arrêtait en haut des cuisses, et étaient très agréables à porter, ce, dans tous les tissus de l’époque. J’avais aussi, des shorts ultra courts pour le sport ou autres, ils étaient « carrés » ou « échancrés ». Aujourd’hui, j‘en porte toujours, aussi courts, avec les jambes rasées, et cela fait des envieux … Quant aux « culottes courtes d’aujourd’hui », il est facile d’en fabriquer, avec un pantalon et une machine à coudre, les revers / ourlets sont très faciles à faire !! Mes parents n’étaient ni laxistes ni intransigeants, le martinet, autres sujets de ce blog ( ! ), était inexistant, il m’a fallut aller voir sur le net ce dont il s’agissait !!! Je croyais que ce n’était utilisé que chez les sado-masos !... C’est peut-être pour cette raison, que j’ai toujours le plus grand plaisir à me mettre en short, ou « culottes courtes », j’y suis tous les jours, et dès qu’il fait beau je sors toujours ainsi. Je n’ai droit qu’à quelques commentaires de jeunes, qui ne connaissent que les « Baggys »... La mode est de retour, parait-il ?

Kerolkas

Réponse à Kerolkas.

Bonjour. Ce n'était pas pareil dans toutes les familles. Moi quand je n'obtempérais pas sur le champ ou n'obéissais pas au doigt et à l'œil j'étais puni à la baguette sur les cuisses nues. Je me souviens que ça me faisait très mal et que je gardais les cuisses rouges pendant un certain temps, ce qui en plus d'être douloureux était humiliant mais mes parents disaient que cela faisait partie de la punition quand je devais expliquer moi-même pourquoi j'avais reçu la baguette et je n'en menais pas large avec les joues aussi rouges de hontes que les cuisses.

Eric

Culottes courtes en skaï, comme Antoine

Bonjour, Antoine signale comme matière, le skaï. C'était fin des années soixante, début des années soixante-dix. J'ai aussi eu deux de ces culottes courtes en skaï noir. La première au printemps du CM1 que j'ai portée à l'école primaire et pendant toutes les vacances, et puis encore au CM2 et les grandes vacances suivantes. Elle était coupée comme une vraie culotte courte, avec une ceinture, et des poches normales sur les cotés, et derrière. Au vu du très bon usage de cette culotte, qui était très pratique, surtout pour l'entretien , ne se salissant pas, ne craignant pas les taches de graisse, une éponge suffisait, maman m'en a acheté deuxième que j'ai eue en fin de sixième, au printemps. C'était alors maintenant pour les vacances et la maison; pour le lycée, j'ai eu jusqu'en troisième des culottes courtes classiques en flanelle. Cette deuxième culotte en skaï était un "14 ans", un peu grand au début pour mes 12 ans, car c'était plus un short qu'une culotte courte, avec un élastique à la place de la ceinture, pratique à enfiler, des poches plaquées comme le dit Antoine, et effectivement des coutures en orange. Surtout, l'ouverture des jambes était taillée plutôt large. Il fallait faire attention à serrer les jambes, lorsque en revenant de la piscine ou de la plage, pour ne pas la remettre sur le slip de bain mouillé, je n'avais plus rien dessous. Mais ainsi coupée large, au moins, j'ai pu la porter jusqu'à mes seize ans, avant d'avoir des shorts en jeans pour les moments de loisirs. Très pratique, ces culottes courtes quasiment inusables, pourtant, assez vite on n'a plus vu à vendre de telles culottes.

Drassuper

Culottes courtes anglaises

Je suis anglais et je suis né en 1950. Je portais des culottes courtes à l'école et au lycée, été et hiver, jusqu'à l'âge de treize ans et demi. Certains d'entre nous continuaient à porter les culottes courtes à l'âge de 14 ans et plus. Même pendant l'hiver de 1963 qui était le pire dans nos mémoires nous avons continué à être en culottes courtes. La neige est arrivée à noël et est restée au sol jusqu'à avril. Je me souviens que pendant la journée, dedans et dehors, il n'y avait aucun problème avec le froid. C'était quand j'attendais les deux autobus à la fin de la journée que les genoux et les cuisses commençaient à refroidir. Même aux weekends j'ai porté les culottes courtes, parce-que ma mère me disait que c'était plus hygiénique et mieux pour la santé quand je jouais dans la neige, pour que l'humidité n'entrait pas dans le tissu des pantalons longs. Elle avait raison, je suis sûr. Plusieurs écoliers ont continué à porter les culottes courtes après que le directeur a donné la permission de porter les pantalons, parce-qu'à l'époque, nous recevions la punition corporelle avec une canne de rotin. Les pantalons étaient fabriqués d'une seule couche de matériau tandis que les culottes possédaient une doublure et aussi le tissu était plus épais, donc offrant trois fois plus de protection pour les fesses ! Je me souviens bien un vendredi en été quand un de mes amis est venu au lycée en culottes courtes quand il avait quatorze ans et demi, parce-qu'il a été en retard tous les matins pendant la semaine et il a su que la punition pour cette faute était quatre coups avec la canne de rotin du directeur sur les fesses. Nous appréciions nos culottes et notre uniforme. Je pense que les garçons qui portaient les culottes courtes étaient plus élégants et plus chics, et je suis sûr qu'ils sont plus sages et plus respectueux que les garçons d'aujourd'hui, mais peut-être est-ce la nostalgie?

Réponse à Jason et à Emile: On peut acheter des culottes courtes sur plusieurs sites aujourd'hui. Par exemple, venant de l'Angleterre www.johnlewis.com

Robert

Bonjour! oui moi comme tout le monde ja n'ai pas échappé à cette mode en France dans les années 1960 et 1970 des culottes courtes tenues par des bretelles,,avec par dessus la blouse en nylon,ainsi que le beret pour cacher ma tete toujours bien tondue ,et comme tout les enfants de cette période j'étais féssé au martinet par maman sur mes fesses !Je me souviens aussi vers mes 15 ans j'étais parti en été 2 semaines chez ma tante ,donc la soeur de ma mere en vacances ou il y avait ma cousine agée de 16 ans et qui allait dans une école privée et meme pendant les vaccances ma tante voulait nous voir en permanance en blouses en nylon ,quoiqu'elle aussi portait une blouse en nylon et le beret comme nous !,de plus elle avait meme chargée ma cousine de me surveiller et meme elle lui avait donée le droit de me fesser avec le martinet,si je le méritais ,et elle ne s'est pas genée ! car deja lorsqu'on partait jouer Il ne fallait pas salir nos blouses sinon c'était le martinet à coup sur pour moi et ma cousine !Mais malgré cela ma cousine en a proritée pour me fesser à toute volée sur mes fesses avec le martinet de la maison ,!Elle a meme trouvée qu'au bout de quelques jours ma blouse était deja sale et a demandée à sa mere " maman comme sa blouse est deja sale est ce que je peux lui en preter une des miennes!Sa mere a répondue oui biensur! Bien entendu elle l'a fait exprés est elle m'' achoisie une blouse de fille en nylon couleur mauve et en plus boutonée dans le dos ,comme ça je ne pouvais pas l'enlever,de plus elle me dit en me la boutonnant " surtout tu ne la salis pas ,de toute façon tu auras du martinet sinon,et avant de me la mettre elle en a profitée de bien retendre et remonter mes bretelles elastiques si fort que meme sous ma blousse je n'arrivais plus à m'abaisser,bref elle en fut satisfaite !De plus j'étais obligé de participer à ses jeux de filles,comme sauter à la corde ,jouer à la maraine etc...De plus à la fin de mes vaccances chez ma tante ma mer est venue me rechercher et meme elle à trouvée que j'étais bien habillé et que ça m'avait fait du bien ?!En plus ma chere cousine a dit que je pouvais la conserver sa blouse et je suis reparti avec sa blouse sur la dos,et les jours que je n'avais pas l'école ma mere m'obligeait à la metrre merçi !Et j'ai du la porter jusqu'à mes 17 ans ,avec ma tete rasée,mon beret et toujours mes bretelles toujours bien tendues sous cette blouse je me sentais emprisonné ! Mais ma mere voulait me voir ainsi !

Mark

L'histoire de la culotte courte des garçons en culottes courtes

Certes pour les garçons en France de 1960 à 1980, c'était la plupart du temps en culottes courtes qui pouvaient être sans ou la plupart du temps avec soit des bretelles fixes ou en élastique, et bien sûr à cette époque tout le monde portait la blouse en nylon et je me rappelle aussi que pour les garçons comme mon frère sa tête était toujours bien rasée grâce à notre mère avec sa tondeuse ! Pour nous les filles et spécialement pour moi, comme j'allais dans une école privée tenue par des religieuses notre tenue c'était des jupes plissées assez longues avec bretelles, la blouse en nylon et le béret aussi et j'ai dû aller à cette école habillée ainsi jusqu'à mes 18 ans et à cette époque on aurait jamais osé discuter de notre habillement à nos mères ! Mais comme mon frère était plus agé que moi et que ma mère lui avait acheté si je m'en souviens bien sur le catalogue de 3 SUISSES, une culotte en cuir vert lisse tyrolienne, mais à cette époque elles n'allaient pas plus loin que pour 16 ans, et dès que mon frère n'a plus su la mettre je l'ai portée et franchement ça me plaisait ! Par la suite nous avons grandi et après les études on a été travaillé, et étant en usine c'est là que j'ai rencontré mon futur mari et justement il avait fait son service militaire en Allemagne au bord du lac de Constance et il a ramené une nouvelle culotte de cuir complète avec ses bretelles et comme il était grand, blond aux yeux bleus ça lui allait bien ! De plus ça m'a rappellé que moi aussi étant plus jeune j'en avais porté une et je suis restée nostalgique de ce vêtement. Puis on s'est marié et au moment des congés en été mon mari voulait retourner et me montrer ou il avait fait son service militaire et franchement c'était beau car en étant au lac de Constance on voit la Suisse en face et la Bavière qui était juste à côté à gauche et même déjà que le climat était très bon en plus il y avait à profusion des magasins ou l'on vendaient des culottes de cuir, aussi bien pour hommes que pour les femmes ! Bien sûr je n'ai pas résisté à l'envie de m'en racheter une malgré mes 20 ans ! Et j'en ai prise une en cuir rouge avec les bretelles spéciale pour femmes et ça m'a vraiment fait plaisir de plus mon mari s'est exclamé wow ça te va vraiment bien et nous les avons portés tous les deux pendant de nombreuses années nos culottes. En faite on allait partout avec et malheureusement lorsqu'elles sont devenues trop petites nous les avons passées à d'autres membres de la famille. Mais que de bons souvenirs !

Carmen

Photo du garçon puni avec un bonnet d'âne.

Bonjour. Lorsque j'observe la photo de ce garçon, je pense qu'elle a dû être prise vers la fin des années 1960 ou au tout début des années 1970. En effet, le style d'habillement correspond à cette période. De plus, cette photo semble avoir été prise en hiver car il porte des chaussettes hautes jusqu'au dessous des genoux, un gros pull et des grosses chaussures aptes à affronter un climat hivernal. Sa culotte courte est par contre vraiment très courte et il devait ressentir la morsure du froid de façon aussi pénible que je la ressentais moi-même mais paraît-il que l'éducation sévère et intransigeante que nous recevions à cette époque-là avait pour but de rendre les garçons révoltés meilleurs en brisant leur caractère. Je me souviens en tout cas avoir connu un hiver particulièrement froid en culotte aussi courte que celle de ce garçon et qui en plus avait les ouvertures des jambes larges qui faisaient que lorsque j'étais assis, les côtés laissaient voir le blanc de mon slip. En plus d'avoir froid je ressentais aussi une terrible humiliation surtout devant les filles dont les jambes étaient chaudement habillées et devant lesquelles ma mère me faisait la remarque que je devais apprendre à m'endurcir ou je ne serai jamais un homme et je voulais alors me montrer fier de porter des culottes très courtes en hiver devant les filles et étrangement, étant devenu adulte je ressens maintenant beaucoup de plaisir à ressentir le froid de l'hiver sur mes cuisses et j'imagine comme cela devrait être agréable de faire de longues promenades jambes nues, en culotte courte de cuir en pleine nature. Rien que l'idée m'apporte beaucoup de plaisir, comme quoi avoir eu des parents intransigeants m'a été bénéfique.

Eric.

Achat culotte courte

Bonjour, sauriez vous m'indiquer un lieu ou un site vendant culotte courte taille 40. Merci

Sébastien

Bonjour Monsieur, je viens de découvrir votre blog. Je suis un jeune homme de 21 ans, encore étudiant. Je suis fasciné et impressioné par tout ce que vous présentez ici et les nombreux témoignages. Dommage qu'il n'y a pas les mails pour contacter ceux qui témoignent. Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de porter de culottes courtes juste des bermudas. Pourtant, cela m'attire. Dans mon esprit, elles vont bien avec une éducation traditionnelle qui, elle aussi, m'attire. A bientôt

Timothée

En réponse à Timothée, on peut acheter les culottes courtes de "John Lewis" en Angleterre. Si vous voulez me contacter mon email est rhw19750@gmail.com

Robert

Réponse à Alain, dans « voir et être vu » et au commentaire de Raminau

Je n’avais pas ouvert ce blog sur les culottes courtes depuis un certain temps… Alain, dans « voir et être vu » évoque sa fascination pour les bouts de slip qui dépassent, et plus loin, Raminau lui répond sur sa gêne, de son côté , ado, à porter des culottes courtes, courtes et larges laissant voir son slip, et parfois même un peu plus. C’est vrai que les culottes courtes étaient souvent très courtes, la photo du gamin au bonnet d’âne est représentative de la longueur, et pour peu que les jambes soient un peu larges, on voyait effectivement à l’école primaire des bouts de slip blanc dépasser derrière ou sur le côté. Comme Alain ou Raminau, j’ai eu aussi une relation peut être indirectement induite par mes parents, quelque part peu banale et ambivalente, enfant, aux sous-vêtements et aux slips sous les culottes courtes. Je l’ai raconté plus haut dans ce blog, au début des années soixante, j’ai fait partie des quelques abonnés aux culottes tyroliennes à l’école primaire, et même les années suivantes à la maison et en vacances. J’ai fait la dernière année de maternelle et toute l’école primaire avec seulement deux culottes de cuir. Après l’école primaire, j’en avais eu une troisième, pour la maison et les vacances. Je me sentais bien mieux qu’avec un pantalon, plus libre de mes mouvements, et surtout, par rapport à un short en tissu, pas besoin de faire spécialement attention à quoi que ce soit avec ces culottes inusables. Pour aller au lycée, de la sixième à la seconde, j’ai porté des culottes courtes plus classiques en flanelle ou en tergal. Pour revenir aux sous-vêtements, …quand on en mettait, c’était exclusivement « petit bateau » blanc, slips et maillots de corps. Les maillots de corps, on en portait en hiver, mais dès le printemps, maman n’en donnait plus jusqu’à l’automne. Idem à l’école primaire, pour les chaussettes, c’était sandales sans socquettes dès après Pâques pour aller à l’école. Pour aller à l’école maternelle, puis au primaire, maman m’a par contre fait systématiquement mettre des slips. A l’époque, ils étaient plutôt inconfortables, avec des élastiques rapidement détendus par les lessives successives. Un slip qui ne tenait pas, ce n’était vraiment pas agréable. Assez souvent, quand je rentrais de l’école et m’en plaignais, maman me disait que je n’avais qu’à l’enlever pour la soirée. Il lui arrivait de dire qu’en Allemagne, beaucoup portaient leur culotte tyrolienne directement comme ça sans rien dessous. De fait, à la maison Les jours sans école, j’avais ma culotte tyrolienne, ou en hiver mes pantalons en velours trop petits de l’année d’avant, la plus part du temps sans rien dessous, et jamais de slip non plus, mon frère et moi, de toutes les grandes vacances. Petits, en culottes courtes, nos parents nous disaient quelque fois de serrer les jambes lorsque l’on n’avait rien mis sous nos culottes. Je n’ai jamais eu de réflexion à ce sujet par d'autres gamins ou des adultes, pourtant nos culottes étaient nettement plus courtes que celles d’aujourd’hui , et lorsque l'on jouait un peu brusquement, le petit matériel était vite apparent. Plus d'une fois, je l'ai vu sur mon frangin, mais aussi sur quelques copains de l'époque, on n’était pas les seuls comme ça en été en vacances. En arrivant au CE1, c’était la grande école, c’était du sérieux après la maternelle. Il y avait dans ma classe deux jumeaux, tous les deux en shorts en jeans, bien courts et larges aux jambes, les shorts…et jamais rien dessous ni l’un ni l’autre. Cela se voyait souvent aux récréations. A la visite médicale de début d’année, ils avaient gardé leurs shorts, alors que tous les autres, y compris moi, étions en slip à attendre pour voir le docteur. J’en étais envieux et en avait parlé aux parents, souhaitant faire comme eux, il n’y avait pas de raison puisqu’à la maison j’en avais l’habitude, mais rien à faire. Pourtant mes parents connaissaient les jumeaux et leurs parents. Comme j’avais insisté plusieurs fois , ils m’avaient menacé d’acheter un martinet si ils me prenaient à aller l’école sans slip (chez nous il n’y avait pas de martinet, c’était des claques bien appuyées sur le derrière des cuisses…). Donc les slips revenaient avec les rentrées, et les culottes longues, après la Toussaint ou le 11 Novembre. Mais avec ma troisième culotte courte en cuir, les choses ont changé, dès le premier jour que je l’ai eue, au printemps de mes douze ans, je n’ai jamais rien mis dessous avec l’assentiment, pour ne pas dire l'incitation, de maman. J’ai porté cette culotte au-delà de mes seize ans. Trop grande au début, trop petite à la fin. Les jeudis matins un peu frais, j’allais au catéchisme comme ça. Je n’ai jamais eu froid de ce côté-là, alors que certains de ces matins, je me souviens d’avoir eu froid aux pieds dans mes sandales sans chaussettes. Tout cela était peut-être un peu à la dure comparé aux standards d’aujourd’hui. Si je n’allais pas au lycée avec cette culotte tyrolienne, il m’est tout de même arrivé de faire quelques rares sorties scolaires le samedi avec, et de même pour ma semaine de retraite de première communion pour laquelle il avait été demandé d’être habillé décontracté. Maman ne s’était pas préoccupé non plus ces quelques jours-là de me faire mettre un slip dessous. Des copains d’alors, aux aguets , comme Alain, sur les bouts de slip qui dépassent ou les entrejambes qui bayent surtout lorsque l’ on était assis par terre, il devait peut-être y en avoir, en tous cas s’ ils se sont aperçus de quelque chose, ils ne m’en ont jamais parlé. Je garde un excellent souvenir de ces époques en culottes tyroliennes, et remercie encore aujourd’hui mes parents de m’avoir appris à m’habiller avec une certaine décontraction.

Jean-Yves

Les Culottes courtes

Réinstaurer les uniformes en culottes courtes comme naguère avec cravate chemise et chaussettes hautes. Moi même ça m'arrive de porter cette tenue.

Lionel

Merci.

Je trouve ce blog très intéressant, je découvre une époque que je ne connaissais pas. C'est déroutant d'être nostalgique d'une époque qu'on a pas vécu, je trouve tout simplement la vie d'autre fois plus saine. Il est vrai que la culotte courte donne un effet très enfantin et innocent et ça fait tout son charme. En tout cas merci pour ces infos.

Yacine.

Le short, source d'économie pour un ado

Bonjour à tous et à toutes. Je me souviens d'une conversation entre deux mères concernant les dépenses de la rentrée, notamment en vêtements. Une d'entre elles expliquait que ce n'était pas par choix, mais par obligation qu'elle allait devoir racheter des vêtements pour son fils ado: celui-ci, âgé de 13 ans, avant en effet énormément grandi pendant l'été, et plus rien ne lui allait. Cependant, elle mis en valeur que si elle allait devoir le rhabiller pour la rentrée, elle ne l'avait pas vraiment habillé pour l'été: en effet, elle lui avait fait passer l'intégralité des vacances en short, ainsi ses jambes avaient pu grandir, il n'y avait rien dessus, ainsi qu'en claquettes, pieds nus, donc ses pieds avaient aussi pu s'allonger sans changer de chaussures. D'où la suggestion des autres mères: le laisser ainsi pour les premières semaines de classe, le temps le permettait. Il a bien eu honte, les moqueries de ses copains, dont un jeu était aussi de lui ôter ses sandales pour le faire mettre jambes et pieds nus dans la cour. Mais l'argument économies a été prépondérant jusqu'en octobre.

Laurent

BONJOUR MOI J'EN AI PORTE TRES JEUNES ET A L'ECOLE PRIMAIRE, MAIS PAS AU COLLEGE SAUF QUAND JE RENTRAIS APRES L'ECOLE, JE ME CHANGEAIS ET JE METTAIS UNE CULOTTE COURTES POUR PAS ABIMER LE PANTALON ET J'AI SOUVENT RECU LA FESSEE A L'ECOLE EN CULOTTE COURTE ET A LA MAISON. J'AI AUSSI RECU LA FESSEE A LA MAIN ET MARTINET. CA FAISAIT DES MARQUES ET LE LENDEMAIN MATIN IL Y AVAIT ENCORE LES MARQUES DU MARTINET SUR LES CUISSES ET LES JAMBES ET PLUSIEURS FOIS, J'AI RECU DES REMARQUES PAR LA MAITRESSE OU DES ELEVES ME DISANT QUE J'AI ETE PUNI AVEC LA FESSEE. J'AVAIS HONTE JE ME SUIS MEME BATTU 2 FOIS EN ECOLE PRIMAIRE ET J AI RECU LA FESSEE PAR LA DIRECTRICE ET PENDANT LA RECREATION, J'AI ETE PUNI AU COIN.

DOMINIQUE

My son Tom

Thank you so much for the wonderful pictures of boys who are/were properly dressed! I have one of my son in typical 1980's British Cub Scout uniforms. He is now 10 - nearly 11 and the Pack he is in were still wearing it until an inspection by the Association banned them. I have been trying to give the set away without luck. It seems a shame that the boys in my son Tom's cub pack can't wear the old style uniform any more he is so disappointed! One reason was apparently that some mothers had complained that 'men' were hanging around taking photos of the boys. Well certainly Tom did tell me he had been stopped and asked if they could take photos but so what? He had always attracted certain interest from men when the Pack left in the evenings especially in the winter when its darker and such 'meetings' are not very visible. On several occasions he had been approached and as the man passed him drop coins on the path as if he had a hole in his pocket! Being a scout he helped out and crouched down to help pick up the coins. On the third week of repeating this 'accident' and finding Tom crouched down he plucked up the courage and told him he thought his legs were magnificent and added his thighs were good enough to stroke! He had to repeat that bit before Tom replied, 'do you want to?' and when he said yes please Tom said OK. He said afterwards it felt odd with this stranger stroking his legs! The following week I surprised this man and challenged him. He looked so scared! I said if I had been a policewoman he would have been arrested. In the end I had to invite him back for a hot cup of tea as he looked so stressed with my sudden intervention. A few hours later and having started to breathe normally again he thanked me, (I had allowed Tom to sit on his lap). Since the decision to obey the instructions of the Scouting Association and the change to long trousers Tom has admitted the enjoyment has gone. We still have the advert offering the complete uniform and so far nobody has taken it. The long bare legs picture was one Tom found somewhere and he has collected several. He keeps saying whats wrong with shorts? Look this boy is wearing them. So out of curiosity I asked him if he felt these particular boys had nice legs and he said "Of course or I wouldn't have picked them out!" Well I did ask!! He even emailed the Association and asked why no shorts and sent a selfie, 'Why no shorts'?

Justine

Mon fils Tom

Merci beaucoup pour les merveilleuses photos de garçons qui sont/étaient correctement habillés ! J'ai un de mes fils dans des uniformes typiques des louveteaux britanniques des années 1980. Il a maintenant 10 ans - presque 11 ans et la meute dans laquelle il se trouve le portait encore jusqu'à ce qu'une inspection de l'Association les interdise. J'ai essayé de m'élever contre, sans succès. Il semble dommage que les garçons de la meute de mon fils Tom ne puissent plus porter l'uniforme à l'ancienne, il est tellement déçu ! L'une des raisons était que certaines mères s'étaient apparemment plaintes que des «hommes» traînaient pour prendre des photos des garçons. Eh bien, Tom m'a effectivement dit qu'il avait été arrêté et on lui a demandé s'il pouvait être pris en photos. Mais alors quoi? Il a toujours suscité un certain intérêt de la part des hommes lorsque la Meute partait le soir surtout en hiver quand il fait plus sombre où de telles "rencontres" ne sont que peu visibles. À plusieurs reprises, il avait été approché un homme a laissé tomber des pièces sur le chemin comme s'il avait un trou dans sa poche ! En tant que scout, Tom lui a rendu service et s'est accroupi pour l'aider à ramasser les pièces. Au cours de la troisième semaine de répétition de cet «incident» et de la découverte de Tom accroupi, l'homme a repris courage et lui a dit qu'il pensait que ses jambes étaient magnifiques et a ajouté que ses cuisses étaient bonnes à caresser ! Il a dû répéter ce passage avant que Tom ne réponde, "vous voulez ?" et quand il a dit oui, s'il te plaît, Tom a dit OK. Il a dit après coup que ça faisait bizarre que cet étranger lui caresse les jambes ! La semaine suivante, j'ai surpris cet homme et je l'ai défié. Il avait l'air si effrayé ! J'ai dit que si j'avais été policière, il aurait été arrêté. Finalement, je l'ai l'inviter à boire une tasse de thé chaud car il avait l'air si stressé par mon intervention soudaine. Quelques heures plus tard et ayant recommencé à respirer normalement, il m'a remercié (j'avais permis à Tom de s'asseoir sur ses genoux). Depuis la décision d'obéir aux instructions de l'Association scoute et le passage aux pantalons longs, Tom a admis que le plaisir avait disparu. Nous avons toujours l'annonce proposant l'uniforme complet et jusqu'à présent personne ne l'a prise. La photo des longues jambes nues était une photo que Tom a trouvée quelque part et il en a collectionné plusieurs. Il n'arrête pas de dire qu'est-ce qui ne va pas avec les shorts? Regardez ce garçon les porte. Donc, par curiosité, je lui ai demandé s'il pensait que ces garçons en particulier avaient de belles jambes et il a dit "Bien sûr, sinon je ne les aurais pas choisis!" Bon, j'ai demandé !! Il a même envoyé un e-mail à l'Association et a demandé pourquoi pas de short et a envoyé un selfie, « Pourquoi pas de short » ?

Justine

Le vêtement de l'été pour les garçons

Pour les garçons, le short était le vêtement de l'été. Pas le bermuda comme maintenant, mais le short en nylon léger, tenant pas l'élastique, court et échancré. Pour beaucoup, on ne portait que ça pendant les grandes vacances, les pantalons étaient rangés, et on restait toujours les cuisses et les jambes nues de fin juin à mi-septembre. Et les jours de grandes chaleurs, certains n'avait plus que ça, ils sortaient torse nu et sans chaussures. On les voyait prendre une démarche chaloupée et hésitante, difficile en effet de marcher pieds nus sur le sol chauffé par le soleil. Le short était leur seul vêtement.

Lolo

Souvenirs

Bonjour, je suis né en novembre 62 dans une famille bourgeoise et très catholique, donc pensionnat en primaire, collège et lycée et l'été aux scouts d'Europe catholique. Donc été comme hiver soit en uniforme scolaire ou scout et toujours en culotte courte. Pour les weekends je portais toujours une culotte grise et très courte en flanelles, chaussettes haute blanche, chaussures cirés noir, polo bleu marine ou rouge cerise et chemise blanche, pour les sous vêtements ma tante qui m'élevait détestait les vêtements fantaisie, donc j'ai toujours eu slips blanc ouverts taille haute, certains côtelés et pour le haut des débardeur Marcel) blanc. J'avais à mon service une gouvernante qui était très stricte, elle était chargée de mon éducation scolaire (devoirs) choix de mes vêtements, chaque soir à 18h45 précise elle était aussi chargée de mon hygiène et me donner le bain. Pour info je devais vouvoyer toutes les personnes qui étaient plus âgés que moi, même mes jeunes cousins et cousines qui vivaient sous le même toit et avaient la même éducation que la mienne. Nous avions une chambre dortoir pour les enfants et la chambre de la gouvernante était communicante. Pour les punitions c'était soit paire de gifles, soit à genoux au coin, et également fessées, pour les petites fautes sur le short ou slip ou sinon fesses nues et on devait compter les coups à voix haute, c'était exactement les mêmes punitions que la pension religieuse. J'ai eu le malheur depuis mon jeune âge d'avoir le syndrome de Kalmann, en gros je grandissais normalement mais je restais dans un corps enfantin, rien ne se développait car je ne produisais pas de testotérones, c'est lors d'une visite médicale scolaire pour ma rentrée en 6eme qu'on c'est aperçu de se problème. La aussi de sacrés souvenirs inoubliables, chaque début d'année scolaire la surveillante générale (une bonne soeur d'un certain âge) venait nous chercher dans une classe et nous conduisait en rang par deux et en silence dans l'immense salle d'étude ou se trouver déjà 2 ou 3 classes en attende de passer la visite médicale. La surveillante nous donnait l'ordre d'ôter nos uniformes scolaires et de ne garder que nos chaussettes, slip et Marcel; Sur la grande estrade il y avait 2 grands tableaux qui servaient à isoler de la vue des autres élèves mais en réalités seuls les torses et les têtes étaient dissimulés. Il y avait aussi 3 tables avec 2 bonnes soeurs et un homme, une balance, une toise et un tableau pour la vue. On ne passait pas par classe mais par ordre alphabétique et on nous appelait 3 par 3 et on pouvait se retrouver avec des primaires ou collégiens ou lycéens ensembles. A l'appel de nos noms on se présentait derriere les tableaux, aprés s'être chacun son tour présenter nous devions enlever nos Marcel et nos slips, le premier aller à la toise, l'autre sur la balance et le dernier à la vue, puis c'était l'auscultation complète. Le plus horrible, à la fin pour gagner du temps nous devions quitter l'estrade nus pour rejoindre la classe et se rhabiller, aucune intimité. Pour en revenir au décellement de mon syndrome de Kalmann déceler à mes 12 ans, la suite de mon éducation familiale ou scolaire j'ai été traiter comme un vulgaire gamin et je recevais les mêmes châtiments, je n'osais pas me rebeller, ça n'aurait servi à rien à part aggraver mon cas, je subissais en silence. Pour en revenir au sujet principal qui est la culotte courte, je préférais 100 fois rester toute l'année en culotte courte, parfois très courte et ample que de mettre des pantalons qui grattait la peau car la matière était désagréable à porter.

En culottes courtes.

Effectivement tout le monde est en bermuda maintenant. Hommes, femmes en micro short, enfants. Je suis de la génération ou seuls les garçons en portaient été comme hiver, très courtes et en matière noble de l’époque, flanelle velours. Ma mère qui était un vraie couturière m’en a cousue jusqu'au lycée. Cela allait de paire avec un vrai respect des adultes, des professeurs et des parents: Pour cela le martinet était encore en usage, c'était vraiment le monde d'avant. Tant de laxisme maintenant fait peur... Où allons nous?

Martin

Le syndrome de Kallman

À l'époque de la puberté je souffrais aussi du syndrome de Kallmann qui a été diagnostiqué malheureusement plus tard dans ma jeune vie d'adulte. Au lycée à 17 ans, je n'avais pas encore de barbe au menton, ni de poil aux jambes et aux cuisses, juste un peu autour du pubis. Tout en fonctionnant normalement bien au plan intellectuel, je conservais encore un corps d'enfant, ce qui incitait probablement mes parents à me garder en culottes courtes plus longtemps que tous les autres garçons, Je paraissais trois ou quatre ans plus jeune que mon âge et cela ne jurait pas trop de me voir les jambes à l'air à l'àge où la plupart des garçons veulent les couvrir, J'aime me souvenir avec attendrissement des regards intéressés et souvent prolongés que certains des professeurs qui passaient dans les rangées, portaient à ma tenue,et surtout à mes culottes courtes qui, lorque j'étais assis remontaient presque jusqu'à la fourche, et qui laissaient voir des cuisses bien galbées et des jambes guillerettes et pimpantes de jeune adolecent imberbe. Je me réjouissais de ces regards et de tout cette attention et cela m'intriguais aussi, car je n'avais pas encore découvert les secrets de la sexualité et de l'attirance que les êtres pouvaient exercer les uns sur les autres. Je ne rappelle même pas avoir eu d'érection quand cela se produisait . La maturité n'y était simplement pas, C'est ainsi que j'ai porté la culotte courte jusqu'à la fin du seconfaire J'aime aussi me souvenir que j'aurais pu devenir inconsciemment un objet de séduction pour certaines personnes, lors de mes études au lycée. J'en tire une certaine fierté même aujourd'hui. Je dois ajouter pour conclure, que j'ai toujours conservé une légère piosité au menton et un blond duvet aux jambes et à la poitrine en raison précisément de ce syndrome de Kallmann.

Yves

Souvenirs de ma scolarité.

Je suis né en 1948 donc j’ai vécu mon enfance et mon adolescence en période culottes courtes. A l’époque, année 50-60 la plupart d’entre nous quittaient l’école à 14 ans (pour moi ce fut 15) et portaient hiver comme été des culottes courtes jusqu'à cet âge et étions considérés comme adulte quand nous commencions à travailler. L’hiver les culottes étaient en velours et descendaient jusqu’à mi-cuisses et les mollets étaient couvert par ce que l’on appelait des mi-bas. L’été c’était en toile et elles découvraient largement les cuisses à tel point que si l’on se penchait ou que l’on écartait les jambes lors de certains jeux on pouvait laisser entrevoir le slip blanc en coton de rigueur. Ma mère considérait que l’hiver commençait aux vacances de Noël et finissait à Pâques, mais je n'ai pas souvenir d'avoir eu froid aux cuisses. Si nous grandissions d’une année sur l’autre les culottes restaient les mêmes.

Je vous parle d'un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. En France en ce temps là les garçons et les filles fréquentaient des écoles différentes. En ce qui concerne les garçons, dont je faisais partie, ils allaient à l'école dite de garçons (il fallait y penser). Rares, surtout dans nos campagnes où je résidais, étaient les ados qui fréquentaient collèges ou lycée à "la ville ".

C'est lorsque j'ai eu 11 ou 12 ans qu'un nouvel instituteur est arrivé, il me paraissait bien vieux. Tout le monde est vieux pour un enfant. Non seulement vieux mais, il faut le dire, de la vieille école comme l'établissement que nous fréquentons. Bien que cela commençait à disparaître dans les écoles, dans sa classe le bonnet d'âne réservé aux mauvais élèves était bien en évidence sur une table en bois et puis sur son bureau, installées sur l’estrade, étaient posées 2 ou 3 règles en bois plus ou moins longues. Vous avez sûrement compris j’usage de celles-ci ! Nous étions environ 30 dans la classe dont 3 ou 4 mauvais élèves dont je faisais partie. A vrai dire j’étais ce que l’on appelle un cancre. Le bonnet d’âne était donc toujours partagé entre les mêmes garçons. Le jour de congé était à l’époque le jeudi et chaque mercredi l’instituteur devant la classe réunie, faisait monter sur l'estrade les deux d’entre nous qu’il jugeait les plus mauvais de la semaine et nous posait tour à tour des questions plus ou moins vicieuses. C’est ce qu’il appelait le "tournoi ". A chaque mauvaise réponse, on recevait un coup de règle sur les cuisses nues, puis 2, puis 3 etc, ainsi jusqu’à 5. En cas de 5 mauvaises réponses, le perdant était coiffé du fameux bonnet et restait ainsi exhibé les cuisses rouges, mains sur la tête face au tableau et à genoux. Bien sûr il était facile pour le maître de faire perdre celui qu’il voulait.

Je ne me souviens de tous les détails de ma scolarité. Sinon qu’à 13 ans après une année catastrophique j’ai redoublé la classe, ce qui était rare et que j’ai donc fini l’école à 15 ans avec toujours des culottes courtes. J’avais beaucoup grandi depuis l’année d’avant et j'avais quelques poils aux jambes. Je me sentais un peu ridicule avec ma culotte devenue trop courte. Surtout que certains ne se privaient pas de se moquer de moi.

Gilbert

 

Culottes courtes années 60

Moi aussi, j'ai porté des culottes courtes dans les années 60 (elles étaient vraiment très courtes) de mars à octobre. Certains copains étaient quasiment en culottes courtes toutes l'année. Ça nous donnait un drôle de look: anorak ou manteau plus long que nos shorts, chaussures basses ou brodequins, socquettes ou chaussettes tombantes. Et bien sûr, genoux écorchés en permanence avec de grosses cicatrices. Nous n'avions jamais froid et nous n'étions jamais malades... sauf quand certains d'entre nous remettaient les pantalons longs (qui grattaient).

Il faut bien se rappeler que cette mode a été préconisée par les hygiénistes de la fin du 19ème siècle et que ce n'est pas pour rien. Tout d'abord, à chaque âge devrait correspondre une tenue vestimentaire particulière. De nos jours, tout le monde est vêtu de la même façon, de l'enfance à la vieillesse. Pas de distinction non plus, ou presque, entre femmes et hommes. Donc, plus de point de repère. On ne sait plus ce qui a de la valeur ou non. Un jean troué coûte plus cher qu'un costume, par exemple. Alors comment un enfant qui est en construction peut-il savoir où est sa place dans la société ? Dans les années 60 que j'ai vécues, on mettait les enfants en culottes courtes jusqu'à la 1ère communion, âge introduisant l'adolescence. Donc, un point de repère. Nous n'étions pas tous en culottes courtes toute l'année mais quand arrivait le mois de mars, nous savions que le temps des pantalons longs était terminé. Quelques jours de beau temps, et nous étions nu-jambes, même si le froid revenait, ce qui était toujours le cas. Je me souviens être revenu en short de l'école alors qu'il neigeait. Autre avantage pour les parents (les deux bien sûr), usage du martinet. A l'école, claques sur les cuisses par nos maîtres et ça claquait fort, avec en plus les marques rouges qui nous humiliaient quand nous étions de dos au coin, mains sur la tête. Nous ne faisions plus les malins avec nos jambes nues et c'était comme ça jusqu'en novembre, date à laquelle la plupart d'entre nous remettaient (à regret) les pantalons longs. Nous n'étions pas du tout malheureux, bien au contraire. Nous étions simplement des enfants et nous en étions ravis... en pensant qu'un jour, nous serions des hommes mais sans savoir que nous regretterions alors notre "véritable "enfance. J'espère que ces propos seront aussi lus par les parents d'aujourd'hui pour que les enfants d'aujourd'hui puissent vivre plus heureux, peut-être grâce à cette simple culotte courte que nous avons portée. (En sachant bien que ce n'est qu'un simple détail et qu'il en faudra bien plus pour que cette période fondamentale de la vie soit plus radieuse qu'aujourd'hui. )

André

Une jeunesse en culotte courte

Je suis né en 1958 et durant ma jeunesse, les garçons portaient des culottes courtes principalement entre le début du printemps et le milieu de l'automne. Nous habitions dans l'Est de la France aux pieds des Vosges, l'hiver y est parfois rude et la plupart, voire la totalité  de mes camarades selon certaines classes, remettaient les pantalons en hiver. Je suis fils unique, mon père était gendarme, très autoritaire, assez rétrograde et conservateur. Je me souviens l'entendre s'insurger contre les événements de 68 alors que j'avais 10 ans.

Il ne me passait rien, que ce soit dans mon travail scolaire, mon comportement ou ma tenue vestimentaire. Je n'ai absolument pas eu le droit au pantalon avant mon entrée au lycée en 1973. Avant cela, j'étais obligé d'être en culotte courte toute l'année et dans les années 60, c'étaient des petits shorts très courts qui découvraient jusqu'en haut des cuisses. J'en avais toute une collection, en toile, en velours, en tergal et de couleurs différentes, pour tous les jours, ou pour les grandes occasions, mais toutes étaient aussi courtes. Je me souviens même d'un petit costume que l'on m'avait acheté quand j'avais 11 ans pour le mariage de ma cousine, où la culotte était aussi courte que le bas de la veste. Ma mère avait justement refait un ourlet pour qu'elle "tombe bien".

Le seul pantalon long que je possédais était un fuseau de ski. Un dimanche qu'il neigeait mes copains m'avaient proposé d'aller faire de la luge derrière le village. J'avais enfilé mon pantalon de ski pour aller les rejoindre, mais mon père m'arrêta net. "Qu'est-ce que tu fais avec ce pantalon ? Enlève moi ça tout de suite et va me mettre une culotte courte." J'ai obéi sans discussion et je suis parti faire de la luge avec les autres, mais en short. Le fuseau, c'était uniquement pour le ski à la montagne, pas pour aller "traîner" avec les copains comme il disait, il ne plaisantait pas. Cela m'a valu quelques moqueries habituelles et les cuisses rougies par le froid.

En dehors des mois d'hiver, j'étais comme les autres. Je portais mes shorts avec des chaussettes basses et des tennis comme on disait ou des chaussures de ville. L'hiver, j'étais un des rares à garder mes shorts. Quand il faisait très froid, j'avais droit à des chaussettes hautes en laine à motifs en losanges ou de couleur unie et un blouson anorak qui s'arrêtait à la taille. Mais rien pour me protéger les cuisses et les genoux qui restaient nus. Certains matins d'hiver étaient plus douloureux que d'autres. J'ai encore en mémoire l'attente à l'arrêt de bus au petit matin par des -10° en short, les cuisses frigorifiées, serrant les jambes et les mains dans les poches. Malgré cela, je n'étais jamais malade et je n'ai pas eu l'impression d'être brimé.

Mon père était sévère mais juste. Bien sûr, je prenais de temps en temps quelques coups de martinet sur les cuisses, mais c'était mérité et surtout une autre époque. Je n'étais pas le seul.

Quand je vois de nos jours des garçons jouer au foot avec des collants sous leurs shorts, je me dis que l'excès est à l'inverse et que l'on couve beaucoup trop les enfants. Mais c'est ainsi.

Michel

Une maman vieille France

Ah le temps des culottes courtes dans les années 60. Ma Maman en était fan et disait : "C'est comme ça que vous êtes le plus mignon" 🙂 Je n'étais pas convaincu mais je n avais pas le choix. Ma Maman étant vieille France. Elle m’a eu à 33 ans. Donc culottes courtes obligatoires de même, mais là c'est un autre sujet, farouche partisane des fessées déculottées dont j'ai eu le privilège d'y goûter pas mal de fois. Elle disait: "Cela est la punition parfaite pour les garçons" Je n'étais pas convaincu. Donc culottes courtes même au cœur de l'hiver. Je rouspétais mais je me souviens d’une fessée mémorable qui m'avait fait sagement rentrer dans le rang. Je fulminais donc en silence. Hiver culottes courtes en velours le peu de pantalons devenus trop courts. Et le dimanche culottes en flanelle. Bien qu étant récalcitrant, je rouspétais quand elles étaient trop longues style bermudas actuels. Souvent mon caban dépassait mes culottes courtes donc mis à part le vent glacial les jambes n'étaient pas trop à l air. Ce qui m'agaçait c'est que mes copains commençaient à porter des jeans mais pas question pour moi. Vers 13-14 ans malgré que ma mère soit devenue plus souple je portais des culottes courtes sans rouspéter décidant moi-même de ma tenue journalière.

Luc

La culotte courte et la canne de rotin en Angleterre

J'ai porté la culotte courte au collège jusqu'à l'âge de 13 ans et demi. J'aimais porter ma culotte courte et toujours j'ai porté mes culottes courtes chez moi sauf pendant l'hiver froid. Aussi, nous recevions la canne de rotin sur nos fesses. Trois coups pour la plupart des fautes, mais quatre ou même six pour les fautes les plus graves ou après l'âge de 14 ans. Je suis anglais, mais j'habite en France.

Robert

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